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Portrait de Jean-Luc Rémy, 24 ans: un autodidacte prêt à révolutionner l’audiovisuel

5 octobre 2021, 12:56

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Portrait de Jean-Luc Rémy, 24 ans: un autodidacte prêt à révolutionner l’audiovisuel

Il débute dans le métier mais avec une vision bien à lui. Jean-Luc Rémy, 24 ans, réalisateur de vidéos musicales depuis le début de l’année, a déjà sept réalisations à son actif, soit cinq clips musicaux déjà commercialisés, un en prévision de diffusion et un autre sorti le 1er octobre. Il a travaillé sur les clips des titres Follow Me et Fer kouma moi de l’artiste Mr Drespoir, et sur des vidéos musicales, telles que Mon soizir ou de Marco Rebet et Msy, Mo frer mo lerwa de Msy, Dans pou nou de Big Joe & sons Family, Depi Longtime de Mathew Mat et Master Dov, pas encore été diffusée, et Level Up de Remy prod & Mathew Mat, sortie le 1er octobre. 

Le rôle de Jean-Luc Rémy est de produire un clip musical de A à Z, soit écrire le scénario, créer l’ambiance, retranscrire le message que l’artiste veut transmettre aux spectateurs, filmer les séquences et réaliser le montage. Le jeune homme confie avoir commencé par la photographie. «Je voulais être photographe mais avec le temps, la passion pour l’audiovisuel a pris le dessus. Ma première réalisation était le clip de Follow Me de Mr Drespoir. Je me suis lancé avec beaucoup de difficulté à cause du manque d’expérience dans le domaine et par crainte de concevoir quelque chose qui ne plaît pas au public.» 

Pour percer dans cette industrie, cet ancien élève du collège New Eton est devenu autodidacte. «J’ai appris le métier en faisant des recherches et en effectuant des mises en pratique. J’ai considéré les avis d’artistes et du public avant de faire une introspection pour parvenir moi-même à identifier les axes d’amélioration.» En se lançant dans cet univers, Jean-Luc Rémy espère révolutionner l’industrie audiovisuelle à Maurice, en s’inspirant principalement des clips musicaux de l’artiste américain ASAP Rocky, qui met en avant un travail audiovisuel qui lui est propre. De son côté, il décrit son art comme anarchique, allant à l’encontre des règles existantes. 

À ce jour, le travail de Jean-Luc Rémy a reçu beaucoup de critiques négatives et non constructives mais également un bon retour du public. «Le domaine de la vidéographie à Maurice est bondé d’arrogants qui veulent tout le temps prouver qu’ils sont supérieurs aux autres ou les meilleurs. Je ne m’identifie pas à ceux-là car je suis une personne très humble qui n’a aucun souci pour reconnaître qu’il a encore beaucoup à apprendre. Ce n’est pas parce que je côtoie des personnes connues que je me considère à leur niveau. J’achète mes vêtements à la foire et je porte des chaussures qui m’ont coûté Rs 150, je vis simplement.» Jean-Luc Rémy a déjà plusieurs projets en tête, qui sont, entre autres, de collaborer avec des artistes français et américains l’an prochain.