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Nigeria: 3 lycéens sur les 121 enlevés début juillet relâchés

22 juillet 2021, 15:45

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Nigeria: 3 lycéens sur les 121 enlevés début juillet relâchés

 

Les hommes armés qui ont enlevé début juillet 121 adolescents dans un lycée du nord-ouest du Nigeria  ont relâché trois d'entre eux pour des raisons médicales, a affirmé jeudi la police locale.

Le 5 juillet dernier, des hommes armés ont envahi dans la nuit les dortoirs du lycée baptiste Bethel, situé à Chikun dans l'Etat de Kaduna, avant de kidnapper ses pensionnaires âgés entre 10 et 19 ans.

Cette attaque est la dernière d'une série d'enlèvements de masse d'enfants et d'étudiants commis dans le nord-ouest du Nigeria par des groupes armés criminels.

Selon le porte-parole de la police locale Mohammed Jalige, trois lycéens ont retrouvé leur liberté. L'un, il y a dix jours, et les deux autres mercredi. 

«Deux étudiants du lycée Bethel ont été secouru hier (mercredi) par une patrouille de la police en dehors de Kaduna», a-t-il indiqué à l'AFP. 

«Ils sont entrain de passer des examens médicaux», a-t-il ajouté, précisant qu'ils avaient été relâchés à cause de leur état de santé. 

«Ils ont bien évidemment des problèmes de santé alors qu'ils ont passé des semaines en captivité dans la brousse», a-t-il poursuivi. 

Le 12 juillet dernier, un autre étudiant du lycée avait été secouru, selon lui. 

«Le garçon avait été relâché par ses ravisseurs car il était très malade», a confirmé à l'AFP le Révérend Joseph Hayab, membre de la communauté des parents du lycée. 

Les ravisseurs avaient demandé de la nourriture et une rançon pour la libération des otages, mais il n'était pas possible de confirmer si une somme a été versée pour la libération de ces trois adolescents. 

Plus de 1 000 élèves ont été enlevés depuis décembre dernier mais la grande majorité d'entre eux ont été libérés après le versement d'une rançon.

Le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné aux forces de sécurité de tout faire pour libérer les enfants mais le chef de l'Etat est fortement décrié alors que la situation sécuritaire du pays ne cesse de se dégrader.