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Vaccination obligatoire: deux contestataires donnent la réplique au ministère de la santé et à l’état en Cour suprême

9 juillet 2021, 12:15

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Vaccination obligatoire: deux contestataires donnent la réplique au ministère de la santé et à l’état en Cour suprême

Après que le ministère de la Santé et du bien-être et l’État ont objecté, lundi, à la demande de révision judiciaire de deux plaignants qui contestent la vaccination obligatoire, en l’occurrence l’activiste Deenarain Lokhee et le chauffeur de van scolaire Joseph Lindsay Mario Marion, ces derniers ont réfuté les points avancés par les parties défenderesses. Et cela, par le biais d’un affidavit déposé hier en Cour suprême.

C’est par l’entremise de Me Kaviraj Bokhoree que les deux plaignants, soutiennent que la décision d’imposer la vaccination aux personnes pour accéder aux établissements scolaires ou centres de santé, est arbitraire et ‘ultra-vires’.

Joseph Lindsay Mario Marion conteste en effet les mesures introduites par le gouvernement sous la Quarantine Act de 2020 qui vise à prévenir la propagation du Covid-19 à travers le pays. Selon ce règlement, l’accès à certaines institutions spécifiques sera interdit à toute personne qui ne peut produire un certificat attestant qu’elle a été vaccinée. Au cas contraire, elle peut avoir recours à un test RT-PCR certifiant qu’elle est négative au Covid-19 et ne datant pas plus de sept jours après la réalisation du test. Les institutions concernées sont les crèches, les Day Care Centres, les institutions préscolaires, primaires et secondaires, ainsi que des institutions d’enseignement supérieur et des centres de formation. Les hôpitaux, Mediclinics, dispensaires, cliniques et autres centres de santé sont listés comme ces institutions spécifiques où les visiteurs devront présenter leur carte de vaccination.

L’activiste et le chauffeur de van scolaire sont d’avis que la Cour suprême devra écouter leur requête. Ils maintiennent q’une révision judiciaire est la démarche légale appropriée pour «challenge» cette décision, d’autant plus que ce n’est pas une loi qui a été votée au Parlement. L’affaire sera appelée le lundi 12 juillet.