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Paris: une Mauricienne tuée trois ans après avoir échappé à une agression

8 juillet 2021, 10:48

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Paris: une Mauricienne tuée trois ans après avoir échappé à une agression

Lundi, le corps sans vie d’une Mauricienne âgée de 58 ans, a été découvert dans l’appartement qu’elle occupait à Paris. Selon un article publié par Le Parisien, le corps de cette employée d’une école parisienne avait de multiples plaies et était recouvert de draps. Un couteau a aussi été retrouvé non loin, ce qui fait privilégier la thèse d’un meurtre par arme tranchante. 

La brigade criminelle de Paris se charge de l’enquête. Une autopsie a été pratiquée le lendemain mais, à hier, les proches n’avaient pas encore pris connaissance des conclusions détaillées. Ils ont cependant appris que le crime remonte à vendredi. 

Selon une connaissance de la victime, la Mauricienne avait échappé à une agression, il y a trois ans. Un homme l’avait suivie depuis une station de tramway située à quelques mètres de son logement. Même si l’enquête est encore à un stade précoce, la brigade criminelle n’écarte pas la possibilité que les deux agressions soient liées. 

Pour les habitants de l’immeuble où se situe l’appartement de la victime, ses proches et amis, cela a été un choc d’apprendre cette tragédie. Ajouté à l’immense tristesse se mêle un sentiment d’impuissance. «Elle était une sœur, une amie, une confidente et surtout une personne exceptionnelle. Ma tante ne méritait pas de mourir ainsi. Elle va beaucoup nous manquer», confie une de ses nièces. Cette dernière regrette que sa tante comptait bientôt venir à Maurice pour des vacances à la levée des restrictions imposées par le Covid-19.

Depuis la nouvelle de sa mort, des témoignages affluent sur les réseaux sociaux en hommage à la quinquagénaire. Selon Le Parisien, les enquêteurs vont passer «toute la vie de la victime au crible» dans le but d’avoir une piste qui les mènera vers le(s) meurtrier(s). La déposition de la personne avec qui elle avait contracté un mariage religieux il y a quelques années, a déjà été prise.

Note de la rédaction : À la requête de sa famille à Maurice, le nom et la photo de la victime ont été enlevés.