L’île Maurice à l’honneur. Notre compatriote Leslie Chérubin a arbitré, dimanche 30 mai, à Kigali, au Rwanda, l’ultime joute de la toute première édition de la Basket-Ball African League (BAL).

Quand on lui a parlé jeudi, Leslie Chérubin nous disait espérer une nomination pour les demi-finales de la BAL. Son souhait a été exaucé car celle-ci est survenue le lendemain.

Les membres de la commission de l’arbitrage de l’organisation, qui est, il convient de le rappeler, assurée par la prestigieuse National Basket-Ball Association (NBA), l’avait choisi pour arbitrer, samedi soir, aux côtés du Nigérian Kingsley Ojeaburu et du Tunisien Amir Taboubi, le match entre Petro de Luanda (Angola) et Zamalek (Egypte). L’arbitrage du Mauricien leur a certainement conquis puisque le lendemain est arrivée une nouvelle nomination. Pour officier, dimanche, la finale qui opposait l’Union Sportive de Monastir (Tunisie) et Zamalek. Une parenthèse pour dire que c’est cette dernière formation qui s’est imposée par 76 à 63.

Revenons à Leslie Chérubin. Il est certainement aux anges. Et fier. Il y a de quoi l’être d’ailleurs puisqu’il a réalisé un parcours exceptionnel lors de cette campagne inaugurale de la BAL. Au terme d’une formation (qui a débuté en ligne avant d’être complétée en terre rwandaise) bouclée avec succès, il a été retenu parmi les 22 arbitres sélectionnés pour officier lors du tournoi. A l’étape des préliminaires, il a été nominé à trois reprises. De là, le groupe d’arbitres a été réduit. Seuls 14 d’entre eux furent retenus pour les quarts de finale. L’arbitre international mauricien était sur la liste. Il avait arbitré la rencontre entre Zamalek et les Forces Armées et Police Basket-Ball (Cameroun).

La rigueur, l’application et les sacrifices de Leslie Chérubin prennent un sens avec sa nomination lors des deux ultimes étapes du tournoi. Déjà, jeudi, après les quarts, il nous disait estimer avoir déjà fait un parcours exceptionnel. Ce n’est effectivement pas tout le monde ni tous les jours que l’occasion est offerte à un arbitre d’officier dans une compétition de la NBA. Maintenant, que l’on se retrouve à arbitrer sa finale, c’est tout simplement formidable.

Leslie Chérubin a pour habitude de déclarer «hard work always pays off». Il en a, une nouvelle fois, la preuve. Un sacré parcours pour le Mauricien qui, au passage, honore l’arbitrage local. Congrats Leslie !