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Foot: la route de l'Euro passera bien par Rome cet été

14 avril 2021, 22:06

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Foot: la route de l'Euro passera bien par Rome cet été

 

Le coup d'envoi de l'Euro de football sera donné comme prévu le 11 juin à Rome, la capitale italienne ayant été «pleinement confirmée» mercredi parmi les villes hôtes du tournoi paneuropéen de l'UEFA, qui exigeait la présence de public au stade Olympique.

Menacée de perdre l'organisation de ses quatre matches cet été, dont l'affiche d'ouverture Italie-Turquie, la «Ville éternelle» a satisfait aux exigences de l'instance européenne en garantissant la présence d'«au moins 25%» de spectateurs dans l'enceinte aux quelque 68.000 places.

L'incertitude se concentre désormais uniquement sur Bilbao (Espagne), Dublin (Irlande) et Munich (Allemagne). Ces trois villes, parmi les douze initialement retenues pour l'organisation du tournoi, doivent encore fournir à l'UEFA une réponse satisfaisante avant lundi 19 avril, date à laquelle le Comité exécutif de l'instance européenne tranchera en dernier ressort.

En attendant, l'organe de gouvernance du ballon rond peut dire «grazie» à l'Italie, un des pays les plus durement touchés par la vague meurtrière du Covid-19 sur le Vieux continent. Le coup de sifflet initial de l'Euro, prévu depuis de longs mois à Rome, sera donné sans fausse note.

«L'UEFA a reçu aujourd'hui la confirmation du gouvernement italien, par le biais de la Fédération italienne de football, que les matches de l'Euro-2020 prévus au stade Olympique de Rome auront lieu avec du public», à la hauteur d'«au moins 25% de la capacité du stade», a annoncé l'instance basée à Nyon en Suisse.

Elle précise néanmoins que les supporters étrangers désireux de se rendre en Italie pour ces matches ne bénéficieront d'«aucune exemption» en matière de restriction des déplacements et de quarantaine. Les fans voulant suivre à Rome les sélections turque, suisse et galloise, engagées dans le groupe A contre l'Italie, pourraient donc subir des périodes d'isolement.

 Le risque des quarantaines 

Un même casse-tête est prévisible pour les étrangers désireux de suivre leur équipe à Amsterdam, Bucarest, Copenhague, Glasgow et Londres, villes où sont programmées les demi-finales puis la finale le 11 juillet.

La capitale britannique, qui doit accueillir sept rencontres au total mais pourrait en organiser davantage en cas de retrait d'une ou plusieurs autres villes, prévoit «au minimum 25%» de public pour les trois matches de poule, en espérant une «capacité supérieure» pour les matches du dernier carré, selon les annonces faites vendredi dernier par l'UEFA.

L'accueil de public malgré la situation sanitaire, au moment même où se propagent des variants plus contagieux du Covid-19, a été imposé sous peine de retirer l'organisation des rencontres aux villes concernées.

Véritable épée de Damoclès, l'ultimatum lancé pour les villes hôtes du tournoi paneuropéen entretient par ailleurs le flou pour certaines sélections, et non des moindres.

C'est le cas, par exemple, des équipes de France et du Portugal. Adversaires dans le groupe F, les champions du monde et les champions d'Europe en titre sont assurés de s'affronter à Budapest, le 23 juin dans la capitale hongroise, où les autorités tablent sur des tribunes combles.

A l'inverse, la tenue de leurs duels respectifs contre l'Allemagne, programmés respectivement les 15 et 19 juin à Munich, reste suspendue à la décision que prendront les autorités allemandes et bavaroises dans les jours à venir.

Saint-Pétersbourg et Bakou ont de leur côté promis une jauge à 50% et devraient proposer aux supporteurs étrangers «des procédures spéciales les exemptant de restrictions d'entrée ou de quarantaines», selon l'UEFA.

Les capitales néerlandaise, roumaine et danoise envisagent «25 à 33%» de spectateurs, mais se laissent la possibilité «d'augmenter leurs capacités d'ici la fin du mois», l'UEFA leur ayant laissé jusqu'au 28 avril pour ajuster leurs plans.