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Affaire «telegram»: Jenssy Sabapathee dénonce un officier de la «Cybercrime Unit»

25 mars 2021, 12:00

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Affaire «telegram»: Jenssy Sabapathee dénonce un officier de la «Cybercrime Unit»

Jenssy Sabapathee, travailleuse sociale, a porté plainte au poste de police de Camp-Levieux, hier, en présence de son homme de loi, Me Neelkanth Dulloo. Elle s’y est rendue après avoir contacté un responsable de la Cyber- crime Unit (celle-ci ne prend aucune plainte en ce moment en raison du confinement). La semaine dernière, cette assistante juridique avait dénoncé des cas de prostitution en ligne, impliquant des mineurs, mais elle a appris hier que des photos d’elle circulaient aussi sur Telegram. La personne qui aurait partagé ces photos truquées serait un policier de la Cybercrime Unit.

«Il a pris une photo d’une femme nue dans une position compromettante et les a manipulées pour faire croire qu’il s’agit de moi. Ce n’est pas la première fois que j’ai des ennuis avec ce policier ; j’ai déjà porté plainte contre lui dans le passé.» La jeune femme a pu visionner les photos et constaté les commentaires que le policier avait postés avant qu’il ne supprime son compte Telegram. Munie de captures d’écran des posts, Jenssy Sabapathee avait signalé le cas, mardi au poste de police de Camp-Levieux.

Toutefois, l’affaire de Jenssy Sabapathee n’est pas un cas isolé. En effet, le scandale Telegram a éclaté la semaine dernière, après qu’une jeune femme a porté plainte aux Line Barrackscar des photos intimes d’elle circulaient via huit groupes sur Telegram. Plusieurs jeunes femmes et même des jeunes filles mineures auraient été confrontées à la même situation. Jenssy Sabapathee a mené son enquête et a rapporté le cas à la police. 

Mardi, dans une déclaration à l’express, l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de la cellule de communication de la force policière, a demandé aux victimes d’aller de l’avant. D’aucuns se demande toute- fois si les coupables seront vraiment punis, car ils s’inquiètent du fait que des membres de la Cybercrime Unit enquêteront eux-mêmes sur leur collègue.