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Anoup Goodary: «Je suis un réformateur social, comme Gandhi»

7 mars 2021, 16:32

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Anoup Goodary: «Je suis un réformateur social, comme Gandhi»

Il est partout : dans les points de presse des Avengers, en cour, aux Casernes centrales, en live sur Facebook… Il ne se passe pas un jour sans que Me Anoup Goodary ne soit sous les feux des projecteurs. Seul hic : souvent, les internautes, voire ses confrères, ont l’impression qu’il s’autopropulse au-devant de la scène. Est-il un attention seeker» ? Nous lui avons posé la question…

«Écoutez, c’est un médecin qui pourra répondre à cette question, pas moi», répond Me Goodary, sans broncher. Non, ses vidéos et prises de position ne sont pas là pour attirer l’attention. «Je fais cela dans l’intérêt public pour aider la société. Je me définis comme un social reformer, comme le Mahatma Gandhi», ajoute-t-il. Il avance qu’il n’est pas nécessaire de se lancer en politique pour changer les choses. Les dénoncer, comme il le fait, est un début de changement.

Les vidéos qu’il partage ou encore celles où il donne son avis, lui ont valu une convocation au Bar Council, vendredi, et il a dû s’expliquer. Cela est loin de lui faire peur. «En temps et lieu, je verrai si je vais m’arrêter. Mais pour l’instant, il n’y a pas de gagging order qui pèse sur moi», affirme Me Anoup Goodary.

Comment est-il perçu ? La marque de fabrique de cet homme de loi, c’est qu’il est très rarement vu sans son rabat et sa toge. Certains de ses confrères affirment très sérieusement qu’il fait ses courses en habit d’avocat. Dans la profession, il est quelqu’un de très apprécié et toujours prêt à donner un coup de main aux autres. «Après, il est possible qu’il fasse cela pour avoir une couverture médiatique», lâche un des avocats. Mais cela ne dérange pas.

Ce que ses confrères lui reprochent, en revanche, c’est le fait que plus d’une fois, Me Anoup Goodary appelle lui-même les médias pour donner son point de vue sans qu’il ne soit sollicité. Par ailleurs, l’homme de loi a très peu plaidé en cour dans des affaires formelles. La plupart du temps, il aide aux enquêtes et aide ses collègues et amis, comme Me Sanjeev Teeluckdharry ou Me Rama Valayden.

Notons que le membre du barreau n’en est pas à sa première convocation à la Mauritius Bar Association. Il a été appelé à s’expliquer à plusieurs reprises. L’homme, qui a été enseignant de littérature et qui a passé 16 ans à Londres, a même été appelé par le président du Bar Council de l’époque, d’enlever un panneau qu’il avait placé à Grand-Baie sur lequel était affiché son numéro de téléphone car un avocat ne peut pas faire de la publicité.