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Pollution sonore: s’amuser et ne pas faire mal aux oreilles

27 décembre 2020, 17:30

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Pollution sonore: s’amuser et ne pas faire mal aux oreilles

En cette période, vous serez nombreux à faire la fête et jouer de la musique à fond. Mais cela peut aussi vous attirer des ennuis. L’inspecteur Jean Nobin Brasse, de la police de l’Environnement, conseille au public qui loue un campement de vérifier avec le propriétaire s’il possède d’abord un permis de location. «Cette mesure s’applique pour toutes les occasions, mariages, fête ou anniversaire. Nous demandons au public de vérifier d’abord si le propriétaire est bien détenteur d’un permis de location car nous avons une liste de bungalows dans l’illégalité qui sont sous surveillance. Nous faisons souvent des visites surprises et ce n’est pas que le propriétaire qui aura des ennuis. Les occupants du bungalow risquent aussi d’êtres verbalisés», souligne l’inspecteur Jean Nobin Brasse.

Concernant les décibels à respecter, le volume autorisé de 7 à 18 heures est de 60 décibels. De 18 à 21 heures, il est de 55 décibels, alors que pour le reste de la nuit, le volume autorisé est de 50 décibels. L’inspecteur Jean Nobin Brasse explique que bien que la police de l’Environnement ne dispose pas de sonomètre, elle se base sur leur audition pour sévir contre les contrevenants, en vertu de l’Environment Protection Control of Noise Regulation 2008.

«Dans un premier temps, un avertissement est donné à la personne. Nous faisons beaucoup de campagnes de sensibilisation à cet effet. Beaucoup pensent que la limitation n’est en vigueur que durant la nuit, soit après 22 heures. C’est une mauvaise perception», confie notre interlocuteur.

Il y a aussi l’Environnement Protection Standard for Noise Regulation, qui date de 1997, et qui évoque le niveau de décibels à respecter. Cette disposition est appliquée par le ministère de la Santé, précisément la Health Enginering Unit, qui est équipée d’un sonomètre. Il y a une coordination entre ce département de la Santé et la police de l’Environnement. Cette unité accompagne la police de l’Environnent lors des patrouilles. Durant cette période festive, cette équipe multipliera les décentes policières à travers l’île, accompagnée d’autres unités dont la Special Supporting Unit.

À savoir que la loi prévoit une amende maximale de Rs 50 000 pour une première infraction. En cas de récidive, le contrevenant est passible d’une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas 12 mois. Toute personne souhaitant dénoncer ceux qui ne respectent pas les lois peut appeler la hotline de la police de l’Environnement sur le 210 5151/ 210 5252 et les officiers canaliseront les membres du public vers les départements concernés. Le public peut aussi appeler l’Information room de la police, le 468 0035, ou s’adresser au poste de police de leur localité.

La police de l’Environnement souligne qu’elle veille aussi au grain à la pollution sonore émanant des pots d’échappement modifiés des motocyclettes et les véhicules fumigènes.