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Sécurité routière: la police attend la loi exécutoire pour les tests antidrogue

19 décembre 2020, 18:44

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Sécurité routière: la police attend la loi exécutoire pour les tests antidrogue

«Nous sommes prêts mais nous attendons la promulgation de la Road Traffic Amendment (N°6) Act 2019 pour pouvoir utiliser le kit qu’on a reçu pour tester les automobilistes, soupçonnés d’être sous l’influence de la drogue.» Sollicité par l’express, l’assistant surintendant Mohit Rama confirme que les Casernes centrales ont déjà acheté les kits de test de drogue mais que, sans l’aval du ministère de la Santé, les policiers ne peuvent en faire usage sur nos routes.

Cet équipement, le DrugWipe 6S, vise à déterminer si l’automobiliste est sous l’influence d’une drogue dure ou thérapeutique. «Une disposition de cette loi prévoit deux parties. La première concerne la drogue avec zéro tolérance, c’est-à-dire une drogue dure où l’automobiliste sera inquiété. Par ailleurs, si le conducteur a consommé une drogue thérapeutique au-dessus de la limite prescrite, il peut se retrouver en infraction. Si par exemple, au lieu de consommer deux cuillères de sirop pour la toux, il en a pris deux flacons. Il aura franchi, dans ce cas, la limite autorisée», précise notre intervenant.

Du côté du Police Press Office, l’inspecteur Shiva Coothen annonce qu’effectivement 500 kits ont été reçus mais ces équipements devront avant tout être légalisés. «Le ministère doit, par le biais d’un certificat d’attestation, approuver l’utilisation de cet équipement.» Même son de cloche du côté d’une autre source policière. «Il faudra que l’utilisation de ce matériel pour des tests de drogue soit rendue officielle. Sinon une personne peut très bien saisir la cour pour dire qu’il a fait l’objet d’un test avec un équipement non prescrit par la loi.»