Le système actuel date de 20 ans. Une modernisation s’impose. La Mauritius Police Force va ainsi changer son système de stockage de données pour les empreintes digitales. L’Automatic Fingerprint Identification System tombant sous le Fingerprint Bureau and Crime Records Office (CRO) est devenu obsolète.

La police souhaite introduire un nouveau système de stockage d’empreintes digitales pouvant être utilisé dans les postes de police et autres unités des forces de l’ordre. Un appel d’offres a été lancé à cet effet. L’ancienne base de données sera intégrée vers le nouveau système. Selon les spécifications de l’appel d’offres, le nouveau système devra pouvoir traiter les images, avoir un algorithme de reconnaissance, sauvegarder les empreintes des doigts et de la paume et pouvoir opérer une reconnaissance croisée. Le système devra permettre de croiser les empreintes recueillies sur les scènes de crimes.

Le FACTS a dans sa base de données 100 000 empreintes et permet de faire jusqu’à 300 recherches par jour. Ce système utilise Oracle 9i pour conserver sa base de données. Le système est lié au Criminal Attribute Database System pour lister l’historique des affaires criminelles, les personnes disparues, les personnes recherchées, les vols et autres délits nécessitant la prise d’empreintes. Le FACTS fonctionne aussi grâce au Crime Occurence Tracking System qui aide à l’enregistrement des informations telles que des faits, des preuves entre autres. Le FACTS devra permettre le minutiae (les points de reconnaissance de l’empreinte) et aussi de faire la différence entre les empreintes d’une personne d’un jeune âge et celles d’un adulte. Le système devra proposer au moins une liste de dix empreintes possibles dans une affaire.

Actuellement, la force policière utilise du papier et de l’encre pour prendre les empreintes digitales qui sont ensuite scannées pour être sauvegardées dans la base de données. Ce qui permet une comparaison avec d’autres empreintes pour voir si elles sont liées à une autre affaire. Si tel est le cas, les informations sont entrées dans le dossier.

23 ordinateurs répartis dans les postes de police ou unités spécialisées sont connectés au système FACTS. Le système devra ajouter au moins huit ordinateurs et à l’avenir atteindre 50 postes connectés au FACTS. Des serveurs font aussi partie de la liste des équipements du projet.