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Dubreuil: un village caché dans un écrin de verdure

11 novembre 2020, 12:14

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Dubreuil: un village caché dans un écrin de verdure

À Dubreuil, on perd la notion du temps. La tranquillité est de mise dans cette oasis de verdure cachée où la culture du thé prime. Dans quelques semaines à l’occasion des élections villageoises, les habitants du village auront à choisir entre quatre groupes enregistrés et quatre candidats indépendants, soit, un total de 40 candidats.

Dubreuil tient probablement son nom d’un propriétaire terrien, au nom d’Armand Dubreuil ayant vécu au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, le village est un petit hameau reconnu pour la culture de la canne à sucre mais également pour la culture et la production du thé. En effet, en 2017, l’ouverture de l’usine Kuan Fu Tea a été une lueur d’espoir, redonnant le sourire à plusieurs habitants-planteurs de thé. Toutefois, cette activité dans cette partie de l’île, fut également victime du confinement qui eut lieu de mars à juin. Les planteurs ne cachent pas leur peine.

Jayram Ramjee, représentant des planteurs de thé à Dubreuil raconte le drame vécu par un certain nombre d’entre eux «Ces plantations de thé sont là depuis plus de cent ans. Chaque planteur a environ un arpent octroyé par le gouvernement. Nous cultivons le thé, qui une fois cueilli, est vendu aux usines au prix de Rs 19.55 le kilo. À savoir, une cinquantaine de planteurs de thé vivent de cette activité dans la région, mais pendant le confinement, nous n’avons pas pu travailler. À la levée du confinement, nous avons dû nous débarrasser les feuilles trop développées, car le choix premium est les bourgeons foliaires. La récolte a recommencé avec un petit retard.»

Les jeunes ne prendront pas la relève

Mala Jhudoo, 70 ans est cueilleuse de thé depuis dix ans.

«Très peu de jeunes vont se lever à cinq heures du matin pour travailler en tant que cueilleur de thé», déplore Jayram Ramjee. Ce dernier avance que les jeunes ne sont pas attirés par ce métier, qui demande beaucoup de patience et de persévérance. Mala Jhudoo, 70 ans, qui se rend dans les « Karos » de thé tous les jours pour travailler, est du même avis. Selon elle, les jeunes ne veulent pas exercer ce métier car il faut se lever tôt, ils jugent que c’est un travail fatigant : «Ki zeness ki contan travay dan la bou ?»

Selon Jayram Ramjee, il faut se tourner vers la mécanisation mais la donne ne sera pas pareille.

Parasol, chaise, fleur de lotus… ces groupes qui veulent amener un vrai changement

Aussi petit soit-il, Dubreuil est un village qui a connu des développements. Avec 1873 électeurs, les candidats doivent faire preuve de nouveauté et d’innovation. Parmi, Jayram Ramjee, conseiller sortant et ancien président du village, qui fait partie de l’équipe parasol, Groupe l’Unité de Dubreuil. «Nous avons déjà fait beaucoup de choses pour le village. Ici, nous vivons comme une famille. Adversaires certes, mais nous ne sommes pas ennemis. Les gagnants doivent travailler pour le village.»

 

Priorité

<p>Jayram Ramjee et ses colistiers ont déjà des projets clés en tête. Parmi, il y a l&rsquo;aménagement d&rsquo;un chemin reliant Melrose, Vuillemin et Dubreuil, d&rsquo;un jardin d&rsquo;enfant à Camp Boolell/Dubreuil et d&rsquo;un complexe sportif qui sera doté d&rsquo;un terrain synthétique, d&rsquo;un open gym et d&rsquo;un terrain de pétanque.</p>

<p style="text-align:center"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/gallery/jayram_ramjee_medaillon_1.jpg" width="620" /></p>

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