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Vashish Bijloll: «Nous agirons en consultation avec les habitants de Goodlands»
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Vashish Bijloll: «Nous agirons en consultation avec les habitants de Goodlands»
Il se présente aux élections villageoises à Goodlands, où il habite depuis 42 ans. Avec ses colistiers, soit trois femmes et six hommes, âgés de 20 à 61 ans, Vashish Bijloll est las de voir le manque de modernité, d’innovation dans son village. Avec le symbole flambeau et le slogan Ensam pu nu vilaz Goodlands, ce comptable de formation et directeur commercial pour une entreprise de fabrication veut apporter sa pierre à l’édifice. S’il se présente aux villageoises, c’est parce qu’il veut servir. «Parfois, on voit des gens qui entrent en politique avec les partis mainstream. Comme dit l’adage “On n’est jamais mieux servi que par soi”. Goodlands est un village mal géré, sans aucune vision, aucun loisir. Il n’y a eu aucune activité pour mobiliser tout le village.» Il cite comme exemple, les infrastructures négligées, notamment le jardin d’enfants à l’abandon, qui est un danger pour les enfants et le terrain de foot mal entretenu.
Vashish Bijloll veut une proximité avec les habitants de Goodlands. «Nous voulons une communication constante avec les habitants, transformer notre village et changer la mentalité des gens. Nous voulons mener notre campagne sur une vision et l’innovation.» Du coup, affirme le candidat, des décisions majeures seront prises après consultations avec les habitants. Selon lui, le positionnement du marché en construction fait toujours débat. Il estime qu’il doit être un lieu de proximité. Dans la foulée, il explique qu’il faut encourager les gens à se déplacer à bicyclette et mettre en place un système de parking payant.
Autre projet ? Retravailler la circulation à Goodlands. «Il y a déjà un by-pass. Nous allons revoir les voies à sens unique pour rendre la circulation plus fluide. Beaucoup de chemins sont devenus étroits à cause des constructions illégales.» Les jeunes candidats veulent également construire un complexe polyvalent pour célébrer les mariages, qui sont de plus en plus coûteux. «Pour certaines classes sociales, cela leur coûte une fortune. Aujourd’hui, la tendance c’est un hall à un prix exorbitant. Nous voulons que ce soit abordable pour les familles, qui n’ont pas les moyens.»
Les candidats veulent aussi garder une proximité avec les habitants, en fermant les routes, par exemple, le dimanche aprèsmidi sur une rotation par quartier pour promouvoir le développement communautaire à travers des activités sportives, notamment le badminton. Saluant le concept Citizen Support Unit du gouvernement, Vashish Bijloll veut également introduire ce système pour faire un suivi des doléances des habitants. «Nou respekté diferan lopinion. Sé pa enn competision atlet.»
Pour Vashish Bijloll, «dépi touzour ena la flam en mwa pou servi le social». S’il se jette dans l’arène cette année, c’est qu’il croit que «tou zafer ena so letan». «En 2012, je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, je peux me consacrer à mon village.»
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