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Manifestation du 7 novembre: le CP appelé à expliquer son refus

23 octobre 2020, 20:00

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Manifestation du 7 novembre: le CP appelé à expliquer son refus

Le 4 novembre. C’est la date à laquelle le commissaire de police (CP) doit communiquer la raison pour laquelle il n’a pas agréé à la demande de Bruneau Laurette de tenir une marche pacifique le
7 novembre. L’affaire opposant l’activiste au CP a été appelée, hier, devant l’Acting Deputy Master and Registrar, Raj Seebaluck. 

Bruneau Laurette demande qu’un ordre soit émis pour annuler la décision de Khemraj Servansing, qui ne l’a pas autorisé à tenir cette marche pacifique qui démarrerait de l’église St Pierre à 13 heures pour aller jusqu’au rond-point Telfair, en passant par la route royale, à Helvetia. 

C’est par le biais de Me Sanjeev Teeluckdharry que Bruneau Laurette a saisi la Cour suprême pour réclamer l’annulation de la décision du CP. Il explique avoir envoyé une requête au défendeur, le 15 octobre, pour avoir la permission d’entamer cette marche. Or, il se trouve, dit-il, que sa demande a été rejetée car la marche peut perturber les préparatifs de la fête Divali, qui démarreront à partir de la première semaine de novembre. La fête sera, elle, célébrée le 14 novembre. 

Pour lui, la raison avancée n’est pas valable. «Je ne comprends pas comment le défendeur peut arriver à une telle conclusion alors que les élections législatives ont eu lieu l’année dernière, le 7 novembre, et la campagne électorale battait son plein, pendant les préparatifs de la fête Divali», observe-t-il. Il ajoute que le nomination day en vue des élections villageoises est prévu pour le 31 octobre, soit pendant la même période. 

«La décision du CP, qui est une violation de mon droit constitutionnel, est aussi déraisonnable, irrationnelle, anti-démocratique, disproportionnée et discriminatoire à mon égard, étant donné que l’initiative de l’État pour la tenue des élections villageoises où tous les villageois seront occupés alors que ma requête a, elle, été rejetée», poursuit Bruneau Laurette. D’où sa démarche.