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Échouement du «MV Wakashio»: la marée noire au coeur de la presse régionale et internationale

8 août 2020, 13:38

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Échouement du «MV Wakashio»: la marée noire au coeur de la presse régionale et internationale

Bloomberg Green, CNN Africa, The Guardian, BBC Africa ou encore lavoixdunord.fr et Clicanoo.re. La presse régionale et internationale a aussi les yeux rivés sur la catastrophe, qui s’est abattue sur le lagon de Pointe d’Esny. Dès l’annonce de la fuite de fioul, et prenant comme source la presse locale ou se fiant à leurs propres correspondants, ces médias ont rapporté les faits sur leur plateforme, avec des clichés du lagon de Pointe d’Esny, souillé par une subs-tance noirâtre gluante, qui émane du vraquier Wakashio. 

Ils sont plus d’une vingtaine de journaux régionaux et internationaux à avoir exposé la situation. Les articles de fond rapportent les faits depuis le jour de l’échouement du vraquier il y a 14 jours jusqu’à l’apparition du fioul dans le lagon. La réaction des habitants du Sud, celles des personnalités publiques et des journalistes mauriciens ont également été prises. «Ce matin encore, (Ndlr : jeudi 6 août 2020) dans un climat de suspicion générale, les autorités mauriciennes se sont montrées étonnamment rassurantes en réaction aux images circulant dans les médias et sur les réseaux sociaux et sur lesquelles on voit le navire s’enfoncer lentement», relève le site d’informations franceinfo, jeudi après-midi, après avoir repris les paroles du journaliste Finlay Salesse, qui exprimait ses craintes par rapport au danger qu’encourt l’écosystème marin. 

La presse réunionnaise rapporte, de son côté, que cette pollution ne devrait pas affecter les côtes réunionnaises. Une cellule de crise a d’ailleurs été mise en place par Jacques Brillant, le préfet de la zone Sud-Océan indien, selon les sites d’informations de l’île soeur. Cette cellule réunira le bureau de l’action de l’état en mer de la zone maritime sud de l’Océan indien, la direction de la mer de l’Océan indien, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, les forces armées de la zone sud de l’Océan indien, la cellule diplomatique et l’état-major de zone de défense. Cette cellule de crise est en lien permanent avec les autorités mauriciennes, dont l’ambassade de France à Maurice, afin de voir comment les autorités françaises peuvent aider Maurice. 

BBC Africa et The Guardian ont, quant à eux, rappelé les conséquences de ce désastre sur le secteur de la pêche et du tourisme du pays. «The grounding happened at Pointe d’Esny, which is listed under the Ramsar convention on wetlands of international importance and near the marine park of Blue Bay (…)The country depends on its seas for food and for tourism, boasting some of the finest coral reefs in the world», constate The Guardian. 

Les commentaires des internautes fusent sur ces sites d’informations. «(…) Ce qui me met tellement en colère, c’est qu’il y a eu deux précédents incidents sur le récif de la côte ces dernières années, à savoir Angel 1 au large de Poudre d’Or et Benita au large du Bouchon, à quelques kilomètres de l’échouage de Wakashio. Comment cela peut-il se repro-duire?», fustige un internaute sur le site Splash247, dédié aux informations liées au monde maritime. Ou encore, «Qu’ont-ils fait durant 14 jours ?», se demande une autre personne sur le site Clicanoo.re.