
Deux des quatre marins qui ont été interrogés hier.
Que faisait donc le Wakashio dans nos eaux, si près de nos côtes ? Des images satellite — les transpondeurs du vraquier ayant été suivis de l’espace — montrent qu’il est entré dans la Zone économique exclusive de Maurice le 23 juillet, juste avant 11 a.m., c.-à-d. plus de deux jours avant de s’échouer.
Sur le tracé de route du Wakashio, on voit clairement qu’il a ajusté sa direction peu avant son passage au sud des Maldives, environ quatre jours avant son accident. Cette nouvelle direction l’a mené directement sur Maurice.
Alors, que s’est-il passé ? Des informations indiquent que les marins — quatre ayant été interrogés par les autorités hier, lundi 10 août – fêtaient un anniversaire à bord. S’ils se sont approchés si près de nous, se serait également pour capter une connexion wi-fi…
Les membres de l’équipage seront une nouvelles fois entendus par la police, cette fois. Le capitaine du Wakashio, qui est en quarantaine à l’hôtel Le Saint Georges, à Port-Louis, sera aussi interrogé.
Les sont representés par Mes Ilshaad Munsoor et Kushal Lobine, dont les services ont été retenus par le propriétaire du bateau, via l’assureur, P&I Club.
Le 26 juillet, les habitants de Pointe d’Esny se réveillent avec une triste image: l’épave du MV Wakashio drossée sur les récifs. Le navire japonais battant pavillon panaméen s’est échoué la nuit précédente. 12 jours après, il déverse son contenu dans nos lagons, causant une marée noire. Sans perdre de temps, les Mauriciens, main dans la main, s’activent pour limiter les dégâts. Retour sur la pire catastrophe écologique du pays…