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Covid-19: à Maurice, les nouveaux patients toujours traités à l’hydroxychloroquine

26 mai 2020, 13:05

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Covid-19: à Maurice, les nouveaux patients toujours traités à l’hydroxychloroquine

Quels seront les traitements administrés aux deux nouveaux malades détectés dimanche 24 mai ? C’est la question que l’on se pose depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, vendredi 22 mai, que l’hydroxychloroquine est inefficace pour traiter le Covid-19. En effet, deux études, chinoise et française respectivement, ont établi que ce médicament, qui est utilisé à la base pour traiter des maladies telles que le lupus, ne sert à rien dans le traitement des patients atteints du nouveau coronavirus.

Toutefois, à Maurice, l’hydroxychloroquine est le principal traitement administré aux patients atteints du Covid-19. D’ailleurs, les 322 personnes guéries ont toutes pris ce médicament. Même celles qui se faisaient administrer du plasma sanguin. De son côté, lundi dernier, le Dr. Zouberr Joomaye affirmait que «l’Indian Council for Medical Research a approuvé le traitement à l’hydroxychloroquine».

Mais alors les autorités mauriciennes préféreront-elles suivre les recommandations de l’Inde ou celles de l’OMS ? Pour rappel, nous comptons une importante cargaison de ce médicament offerte par la Grande péninsule, justement. Contacté, le Dr. Zouberr Joomaye déclare que Maurice continuera de traiter les patients positifs à l’hydroxychloroquine. Et d’affirmer : «Nous avons eu 322 patients guéris à travers cette méthode.» Au niveau international, de nombreux pays comme la France, l’Amérique ou encore l’Italie, entre autres, favorisaient l’hydroxychloroquine comme traitement. Cependant, il n’était pas le seul médicament utilisé.

Comme indique un article du journal en ligne, France Culture, dans plusieurs pays d’Europe «certains médicaments contre le VIH peuvent avoir une certaine activité comme le kaletra; le remdesivir est une molécule utilisée pour d’autres virus et est pour l’instant en autorisation temporaire d’utilisation. Puis une dernière molécule, le favipiravir qui a été mis au point pour lutter contre le virus Ebola, aurait une certaine activité in vitro contre les virus».