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Crime à Bel-Air-Rivière-Sèche: «Mo pou rod sa bann dimounn-la. Mo sagrin mo mama inn fini koumsa»
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Crime à Bel-Air-Rivière-Sèche: «Mo pou rod sa bann dimounn-la. Mo sagrin mo mama inn fini koumsa»
Ce premier jour de déconfinement, le village de Bel-Air-Rivière-Sèche s’en souviendra pendant longtemps. Nilma Jugurnauth, 45 ans, avait repris le travail dans une quincaillerie de la région hier, vendredi 15 mai. Vers 13 heures, un client découvre le corps de cette mère de deux fils dans une mare de sang…
Nikhil Jugurnauth, un des fils de la victime, a, lui reçu un appel d’un ami aux alentours de 14 heures, lui expliquant que sa mère a eu un malaise au travail. En se rendant sur place, il apprend la terrible nouvelle. «Kan mo’nn al laba, mo’nn trouv lapolis, mo’nn fini koné kitsoz pa bon. Zot inn dir mwa dépi 11 heures inn ariv sa. Mo pa dakor seki inn ariv mo mama. Mo pou rod sa bann dimounn-la. Mo sagrin mo mama inn fini koumsa», lance le jeune homme.
La police privilégie l’hypothèse de la police d’un vol qui a mal tourné. Selon les informations recueillies, Rs 5 000 ont été volées de la caisse.
L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin a révélé que le décès de la victime a été causé par une «stabwound to the neck». Une blessure de deux centimètres et d’une profondeur de dix centimètres. La victime avait aussi une blessure du côté gauche de la tête. Ce meurtre aurait eu lieu dans la matinée. La colère gronde chez les proches.
«Sé mo lavi ki’nn alé zordi la», pleure pour sa part Komal Lolldharry, le frère de Nilma Jugurnauth. Il s’organisait pour redémarrer son business, lorsqu’il a appris la mauvaise nouvelle de son cousin. «Nous sommes une famille soudée, mes trois sœurs et moi. C’est une femme très brave qu’on a perdue aujourd’hui. J’espère que la vérité triomphera car ma sœur ne mérite pas une mort comme ça.»
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