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François Mark: «L’apprentissage en ligne et hors ligne possible avec HOMESCHOOL Social Impact»

21 mars 2020, 17:41

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François Mark: «L’apprentissage en ligne et hors ligne possible avec HOMESCHOOL Social Impact»

Une plateforme en ligne et hors ligne, qui permettrait aux élèves de continuer à suivre leurs cours en ligne et être examinés par leurs enseignants ou, au choix, d’accéder à du contenu d’apprentissage hors ligne en cas d’absence ou de mauvaise connexion d’Internet, c’est ce que propose François Mark, avec sa plateforme de e-learning HOMESCHOOL Social Impact (www. homeschoolsi.com).

La dernière fois que vous vous êtes entretenu avec «l’express», en juillet 2019, vous deviez introduire votre programme de réalité virtuelle, l’Immersive Classroom in Education, qui permet aux élèves de visualiser et de mieux assimiler les concepts, à l’école Père Laval RCA. Où en est ce projet ?

Nous avons effectivement lancé ce programme sur une base pilote pour les classes de Grade V et VI à l’école Père Laval RCA, le 5 novembre dernier. Cela devait concerner les matières histoire-géo, les sciences et l’anglais. Or, l’introduction de ce programme a accusé un retard indépendant de notre volonté mais selon les dernières informations, il devrait être bientôt relancé. Notre objectif est d’offrir du e-learning pour rendre l’éducation plus divertissante et facile à mémoriser car il est clair que certains enfants assimilent mieux à travers le visual learning. Nous avons fait appel à la technologie Google mais nous nous sommes rendu compte qu’elle avait des limitations. 

Lesquelles ?

On voyait que les élèves s’intéressaient et prenaient plaisir à notre programme de réalité virtuelle mais avec la technologie Google, nous n’étions pas capables de mesurer leur retention capacity. On a commencé à développer nos propres solutions, soit notre nouveau bébé, fruit de mes 30 ans de recherche et d’expérience en informatique. Cela a donné le HOMESCHOOL Social Impact (HOMESCHOOL SI ou HSsi) qui est une plateforme en ligne et hors ligne.

Comment fonctionne-t-elle ?

Elle permet aux élèves de continuer à apprendre de manière traditionnelle et immersive partout où il y a l’Internet mais également là où il n’y en a pas ou en cas de mauvaise connexion. Cette plateforme se décline en deux versions: la live et l’Inclusive. Avec le HSsi Live, les élèves se connecteront à l’Internet via un ordinateur, une tablette ou leur téléphone mobile et iront sur le site du HSsi. Après avoir inséré un login et un code, ils auront accès à des contenus de cours classiques mais aussi de réalité virtuelle via un casque, qui facilitera leur compréhension. Leur enseignant pourra ajouter du contenu au fur et à mesure et à la fin de chaque cours en ligne, les élèves auront la possibilité de prendre part à un contrôle, qui sera corrigé en ligne par l’enseignant. S’ils ont mal compris, les élèves auront la possibilité de revoir le cours et de reprendre le test. Leur présence physique à l’école ne sera plus nécessaire.

 La version Inclusive se décline en un boîtier avec une capacité de mémoire phénoménale. Grâce à ce boîtier, dont le contenu sera alimenté par les enseignants, les élèves pourront avoir accès aux cours hors ligne, toujours à travers leur ordinateur, tablette ou téléphone mobile et sans interférence extérieure. Les deux versions peuvent être synchronisées. L’objectif de cette plateforme de réalité virtuelle en ligne et hors ligne est de rendre l’éducation plus accessible, mobile, non linéaire et sécurisée. La version live cible davantage les écoles, les enseignants, les élèves et leurs parents tandis que la version Inclusive conviendra aux élèves certes mais sera davantage utilisée par les directions d’écoles, les enseignants, et pourquoi pas par le ministère de l’Éducation. En cas d’épidémie par exemple, les enfants ne seront pas pénalisés. Ils pourront continuer à suivre leur programme d’études sans interventions physiques.

Cette plateforme est-elle opérationnelle ?

Son prototype est déjà prêt et peut être expérimenté. Nous serons en mesure de la faire entrer en opération d’ici deux mois à condition que l’on obtienne un financement du Mauritius Research and Innovation Council. Ce financement ne sera pas que pour le contenu. Il concernera aussi l’aspect sécuritaire. Je pense, en toute modestie, que le HSsi peut devenir un modèle pour le monde.

 Hormis l’univers éducatif, à qui cette plateforme pourrait être utile ?

 Elle peut être utilisée au-delà des frontières des écoles. Cette plateforme peut créer des emplois pour les développeurs de contenus et pourrait offrir des formations aux personnes, notamment à celles qui veulent créer leur propre business model.

Vous venez d’être élu président de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CDMA). Qu’est-ce que cette instance ?

C’est une organisation non gouvernementale créée il y a un an. Avant moi, Marie Wong Charlotte a jeté les bases de cette structure et a mis en place un conseil d’administration composé de 15 membres. Son siège sera à Beau-Bassin. w AfriEDX en est membre ? Oui, nous y avons adhéré par rapport à la technologie. On peut l’utiliser pour le développement des métiers d’avenir.

 En tant que nouveau président de la CDMA, qu’allez-vous proposer ?

 Durant mon mandat, qui est de deux ans, je vais consolider la structure et organiser des événements pour rendre plus visible le talent des artisans car il y a énormément d’artisans dont les métiers doivent être valorisés. Je vais veiller à ce qu’on leur offre un espace. Je veux que la CDMA devienne une sorte de vitrine pour faire découvrir les produits et services offerts par nos artisans et ainsi relancer l’artisanat mauricien.