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Une femme de 21 ans accuse son mari d’infidélite: il la frappe à coups de «helmet»

4 mars 2020, 18:27

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Une femme de 21 ans accuse son mari d’infidélite: il la frappe à coups de «helmet»

Elle aurait passé un sale quart d’heure aux mains de son époux, le dimanche 1er mars. Cette habitante de Cité La-Cure, âgée de 21 ans, a dû recevoir des soins à l’hôpital après avoir été sauvagement agressée par son mari de dix ans son aîné. Depuis décembre dernier, le calvaire de cette mère d’un nourrisson aurait commencé. Elle aurait appris que son mari entretenait une liaison amoureuse avec une autre femme.

«Nou ti pé gagn lager souvan ek li ti koumans bat mwa», se remémore la victime. «Je lui reprochais de me tromper et il rétorquait toujours par la colère et la violence. Notre vie de couple a commencé à battre de l’aile car il ne voulait pas en finir avec sa relation extra-conjugale.» N’ayant pas d’autre choix, elle aurait déserté le toit conjugal avec son fils, après que les violences sont devenues son horrible quotidien.

Après avoir élu domicile chez une cousine, non loin de la demeure de son époux, la vie de la jeune femme n’est nullement devenue un fleuve tranquille. «Souvan li ti pé vinn sipliy mwa pou rétourné, apré li ti pé maltret mwa kan mo réfizé.» Après maintes reprises, le trentenaire serait revenu aux petites heures de dimanche dernier, visiblement furieux, pour demander à sa femme de regagner le toit conjugal.

Essuyant un énième refus, l’homme se serait saisi de son casque de moto pour l’agresser. «Linn tap mwa kout helmet la lor mo figir, apré linn ménas mwa li dir : ‘Mo pou gagn twa lor simé, to bizin get par deryer atansion to gagn enn b… kout zouti», pleure la victime.

Son forfait commis, le mari serait parti. Mais pour revenir quelques minutes plus tard. Cette fois, il s’en serait pris de plus belle à sa victime. Il l'aurait passée à tabac à coups de poing sur plusieurs parties de son corps. L’agresseur aurait ensuite pris ses jambes à son cou.

L’épouse a dû être transportée d’urgence à l’hôpital, munie d’un formulaire 58. Dans une plainte faite au poste de police d’Abercrombie, le lendemain, elle a déclaré qu’elle souffre toujours des côtes. L’agresseur, qui est depuis introuvable, est recherché.