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Avinash Gopee: «Je pars le cœur gros (…) le complexe de Côte-d’Or est avant tout mon bébé»

2 mars 2020, 21:00

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Avinash Gopee: «Je pars le cœur gros (…) le complexe de Côte-d’Or est avant tout mon bébé»

Votre passage de la construction au secteur de l’hospitalité étonne. Pourquoi vous ?
En tant que gestionnaire et administrateur, j’ai fait mes preuves à la MMIL. Le point commun entre la construction et le secteur de l’hospitalité est le niveau élevé de qualité. Être président de la TA est un gros challenge et si on écoute les critiques, on n’avancera pas.

Vous n’êtes donc plus le président de la MMIL?
Non, j’ai démissionné la semaine dernière, après trois ans à ce poste.

On vous sent partir le cœur gros…
Un peu, le cœur gros, car le complexe sportif de Côte-d’Or est avant tout mon bébé que j’ai aidé à réaliser dès la conception et où on est arrivé aujourd’hui. En tant que patriote, je suis fier que Maurice ait un tel bijou. Pour mon successeur, ce sera donc une continuité de ce qu’on a commencé.

Auriez-vous préféré rester à la MMIL?
Ce n’est pas une question de préférence. Je suis prêt à relever le défi à la TA. Je mettrai mon expertise en tant que gestionnaire pour y débloquer la situation. Je travaillerai avec mon ministère (Le Tourisme) et je suis convaincu qu’on résoudra beaucoup de problèmes. En attendant les discussions avec le ministre Joe Lesjongard, je rencontre le personnel de la TA ce lundi (NdlR, aujourd’hui). Je ferai un constat de la situation et un directeur sera incessamment nommé pour le day to day business.

Si c’est «incessamment», vous connaissez déjà sûrement l’identité du successeur de Khoudijah MaudarbocusBoodoo ?
Non, pas encore.

Revenons à la MMIL, partez-vous avec le sentiment du devoir accompli ?
Certainement. J’ai démarré de rien pour en faire l’infrastructure qu’est le complexe Côte-d’Or et qui positionne Maurice au niveau international. Ce n’est pas qu’une construction mais surtout un exploit réalisé dans un délai très court. Ce qui semblait impossible, on l’a fait en 15 mois. Ce n’était pas facile de partir d’une coque vide et de s’occuper de la construction, du business plan et de la gestion.

Vous n’avez pas oublié que cette infrastructure a également fait quatre morts ?
Comme pour toutes les constructions, on fait tout pour éviter que ce genre de chose n’arrive. Un accident reste un accident. On ne peut pas tout contrôler même si au niveau de la MMIL, sous ma présidence, nous avons pris beaucoup de décisions durant la construction.