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Un policier frappe sa femme tous les jours, une semaine durant : elle raconte l’horreur

26 février 2020, 19:00

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Un policier frappe sa femme tous les jours, une semaine durant : elle raconte l’horreur

Elle subissait les coups de son mari depuis plus d’une semaine. Mais le dimanche 23 février, cette Health Assistant de l’hôpital de Flacq est sortie de son mutisme pour porter plainte, après une énième dispute conjugale.

Revenant sur cette semaine d’horreur, la jeune femme de 24 ans confie qu’elle était à la maison le dimanche 16 février quand son époux aurait fait son apparition, vert de colère. Ce constable de 29 ans l’aurait frappée sur tout le corps, sans qu’elle n’ait eu le temps de réagir, jusqu’à ce qu’elle tombe dans les pommes. «Létan mo régagn konésans, linn lans enn kouto lor mwa. Mo lipié inn blésé. Apré linn don mwa koutpwin lor mo figir.»

Ne lâchant pas prise, le bourreau s’en serait encore pris à son épouse le lendemain. «Li pann les mwa al lopital. Létan mo lévé gramatin li ré tap mwa koutpwin lor mo figir.» Le 18 février, le mari l’aurait conduite à l’hôpital pour des soins, avant de reprendre de plus belle son délit.

Une fois rentré à la maison, le couple se serait une nouvelle fois bagarré. Cette fois-ci, le policier aurait sauvagement agressé sa femme à coups de poing dans son ventre, causant un saignement vaginal. La victime aurait finalement pu sortir de son mutisme pour s’enfuir du toit conjugal dimanche, afin de trouver refuge au poste de police de Flacq. Dans sa déposition consignée le même jour, l’employée d’hôpital a affirmé qu’elle subirait les coups de son mari quotidiennement depuis le 16 février.

Durant la soirée, les enquêteurs ont pu mettre la main au collet du présumé agresseur, le constable Tayrish Buldy. Il a été arrêté et placé en détention au poste de police de Saint-Pierre, sous l’ordre de l’assistant commissaire de police Mannaram.