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Mauriciens en Chine: une nouvelle opération de rapatriement enclenchée

13 février 2020, 10:23

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Mauriciens en Chine: une nouvelle opération de rapatriement enclenchée

Les compatriotes vivant dans l’empire du Milieu et qui veulent rentrer au pays sont priés de contacter les autorités mauriciennes. Déjà, le rapatriement de Gilbert Roland, bloqué sur le campus de l’université dans la province de Hunan, ne saurait tarder… Le processus lui permettant de rentrer au pays est déjà enclenché. Déclaration du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, hier, mercredi 12 février. Ce dernier a soutenu que le gouvernement était déjà en contact avec tous les Mauriciens qui souhaitaient rentrer, soit les 12 personnes qui sont actuellement en France. «Maintenant, il est normal que d’autres manifestent leur désir d’être rapatriés. Nous travaillons avec les autorités concernées pour une solution», a indiqué Kailesh Jagutpal. Une autre «opération sauvetage», avec la collaboration d’un pays-ami est-elle envisagée ? Aucune précision pour l’heure au ministère des Affaires étrangères. Cependant, l’on indique que la première étape consiste à rassembler un maximum de compatriotes. 

Sollicité par l’express, Gilbert Roland avance, quant à lui, être toujours en attente d’une ligne de communication avec les autorités mauriciennes. De préciser qu’il n’a reçu aucune nouvelle quant à son éventuel rapatriement. Pour rappel, ce Mauricien qui est en Chine depuis 2018, est confiné à son campus universitaire, coupé du reste du monde. Par ailleurs, dans un communiqué publié hier soir, l’ambassade de Chine à Maurice a tenu à apporter des précisions par rapport au cas de Gilbert Roland. Les autorités chinoises avancent ainsi qu’en raison des exigences du gouvernement local, l’école où étudie le Mauricien a été placée en confinement depuis le 8 février. Mais que l’établissement fournit depuis trois repas gratuits par jour. Pour l’heure, soulignent les autorités chinoises, les étrangers qui étudient dans cette université de la province de Hunan sont tous en bonne santé et le fait de rester sur place permet de se faire examiner régulièrement. «L’école mettra tout en oeuvre pour que les étudiants gardent de bonnes conditions de logement et que les régimes alimentaires ainsi que les autres besoins nécessaires des élèves soient respectés», peut- on lire dans le communiqué.

 

 

D’autres centres de quarantaine pourraient voir le jour 

<p>Le ministre de la Santé a aussi fait ressortir que d&rsquo;autres lieux pourraient être convertis en centres de quarantaine. Cela, en fonction du nombre de personnes qui devront y être placées. <em>&laquo;Nou pé fer bien, pou kapav éna lot déplwayman. Éna tan&nbsp;cent&nbsp;ki kapav&nbsp;utilisé pou quarantaine...&raquo;</em></p>