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Dernier vol de Hong Kong: les Mauriciens déplorent leur traitement à l'aéroport

4 février 2020, 21:30

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Dernier vol de Hong Kong: les Mauriciens déplorent leur traitement à l'aéroport
 
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Mise à jour. Leur avion a atterri à l’aéroport de Plaisance à 7h 30 et ce n’est que peu avant 16 heures qu’ils sont arrivés à l’hôpital de Souillac. Les passagers mauriciens en provenance de Hong Kong, qui ont été placés en quarantaine, sont en colère. Ils déplorent les conditions dans lesquelles ils se sont retrouvés depuis leur arrivée.

La confusion régnait à leur arrivée à l’aéroport de Plaisance. Les passagers, qui sont près d’une quarantaine, enfant y compris, ont dû attendre pendant des heures avant de pouvoir quitter l’aéroport. Selon des passagers (pour la plupart des Mauriciens) à qui nous avons parlé, ils sont restés sans nourriture pendant plus de huit heures. «Ce n'est que lorsqu’on a demandé de l’eau aux policiers qu’on a pu en avoir.»

Le pire, c’est qu’on a demandé à la quarantaine de passagers, dont des enfants, de patienter... en plein air. Certains portaient des masques, d’autres non. «On s’est même retrouvés sur l’aire de stationnement. On aurait bien pu quitter l’aéroport. D’ailleurs, les proches de certains passagers sont venus à leur rencontre et récupérer leurs bagages. Et les autorités parlent d’implémentation d’un protocole», déplorent-ils.

Par ailleurs, pendant toute la journée, les passagers sont restés dans le flou et, à leur arrivée à l'hôpital de Souillac, les chambres n’étaient pas disponibles. Par contre, les membres d’équipage ont été autorisés à rentrer chez eux.

A ce sujet, le directeur de la Santé, le Dr Vasantrao Gujadhur, cite le protocole mis en place avant l'annonce du Premier ministre, dimanche , à l'effet que toutes les personnes sortant de la Chine seront mises sous observation. Ce, alors qu'auparavant, seuls ceux sortant de Hubei étaient placés en quarantaine. «Il y avait ce dernier vol a réalisé, car on devait ramener des Mauriciens. Avec les six membres de l'équipage, il avait été convenu qu'ils soient placés en quarantaine dans leur maison et qu'ils reçoivent la visite d'un médecin chaque jour.»