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Brésil: les sites des JO de Rio rouverts au public

30 janvier 2020, 21:15

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Brésil: les sites des JO de Rio rouverts au public

Les installations olympiques des JO de Rio-2016 ont finalement été rouvertes au public, à la faveur d’une décision judiciaire ayant suspendu l’interdiction ordonnée le 16 janvier en raison de l’absence de certificats de sécurité.

«Le Parc Olympique de Barra da Tijuca et celui de Deodoro ont été rouverts mardi», a confirmé tard mercredi à l’AFP la mairie de Rio.

Sur le site de Deodoro, quartier populaire à 40 kilomètres au nord de Copacabana, l’équipe brésilienne de canoé slalom a repris les entraînements et «la grande piscine populaire sera ouverte au public dimanche», a précisé la municipalité.

Le 16 janvier, un juge de première instance avait répondu favorablement à une demande du parquet fédéral de Rio d’interdire la tenue d’évènements dans les installations olympiques jusqu’à ce que la mairie présente les certificats de sécurité garantissant leur bon fonctionnement.

Le procureur Leandro Mitidieri a notamment pointé du doigt le fait que les installations n’aient jamais obtenu les licences en bonne et due forme qui auraient dû être délivrées dès la fin du chantier.

«Il n’y eu qu’une succession de licences provisoires. Ce n’est pas possible que cette situation perdure depuis plus de trois ans», a affirmé le procureur le 18 janvier lors d’une conférence de presse.

Le juge avait décidé de fermer les installations «pour préserver la sécurité de la population», en raison des «spectacles et concerts» qui y sont régulièrement organisés.

Le Parc olympique de Rio a notamment accueilli fin septembre le méga festival Rock in Rio, qui a réuni plus de 700.000 personnes en sept jours de concerts.

Mais la municipalité a présenté un recours et le tribunal d’appel TRF2 a autorisé mardi la réouverture des sites olympiques à titre provisoire, le temps d’examiner le dossier en détail avant de prendre une décision finale.

Le TRF2 a notamment considéré que la fermeture des sites affectait «les activités des personnes dépendant de leur fonctionnement, y compris l’armée, qui utilise régulièrement le site de Deodoro».

Les infrastructures des Jeux de 2016, les premiers jamais tenus en Amérique du Sud, avaient été vivement critiquées pour leur coût faramineux, environ 12,5 milliards de dollars (11,2 milliards d’euros), et les scandales de corruption ayant entouré les chantiers.