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Rentrée scolaire: les larmes vite oubliées

11 janvier 2020, 18:30

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Rentrée scolaire: les larmes vite oubliées

Que c’était dur pour la petite Elyanna hier matin de faire ses premiers pas dans l’établissement d’Aimé Césaire Government School, sa nouvelle école. La fillette de cinq ans est restée collée à sa maman Natacha et à sa grande soeur Elo-cia jusqu’au moment où elle est entrée dans sa classe. Mais ses quelques larmes ont vite laissé place à l’excitation, surtout lorsqu’elle a aperçu des cadeaux rangés au pied d’un sapin dans la classe. Très vite, les regards se sont croisés parmi les petits de la Grade 1 et les enseignantes les ont aidés à se détendre davantage. Dans le bâtiment d’à côté, les élèves du préscolaire étaient beaucoup plus à l’aise et jouaient déjà avec leurs nouveaux amis sous le regard de leurs parents visiblement anxieux.

Pour les plus grands de la Grade 7, la transition du primaire au secondaire était tout aussi remplie d’appréhensions. Un rituel bien rodé avec la joie des retrouvailles mais aussi avec son lot d’inquiétude. Au collège Quatre-Bornes SSS, ce sont les parents qui se montraient plus émus, à l’instar de Priscilla Milazar qui a accompagné sa fille Keira. «C’est vrai qu’elle était dans son cocon à l’école primaire mais là c’est différent. C’est une page qui se tourne pour ma fille.» Elvina Adakelen abonde dans le même sens. Mais sa fille Barainee est plus excitée à l’idée de retrouver ses amies du primaire. «Je suis très heureuse de venir ici.»

Pour la rectrice de l’établissement Kamini Dowlut, il est important que les nouvelles élèves restent sages et cultivées pour devenir les «bonnes filles de la nation».

Préprimaire: premier pas pour Sia

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	<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/article/sia_ret_0.jpg" width="620" />
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<p style="text-align: justify;">Certains, comme la petite Sia, sont partis à l&rsquo;école pour la toute première fois de leur vie.Hier matin, Suraj et Lalita Pokhun ont accompagné leur fille Sia Pokhun, trois ans, à son premier jour de maternelle. Ils ont pris un congé en ce jour spécial, pour accompagner la petite. Main dans la main, la famille a pénétré dans la cour du Snoopy Preprimary School. La petite Sia gigotait d&rsquo;impatience. Quant à Suraj Pokhun, il n&rsquo;a pas quitté des yeux sa petite fille. <em>&laquo;Elle est super contente d&rsquo;aller à l&rsquo;école&raquo;, </em>souligne Lalita Pokhun. <em>&laquo;Nous lui avons parlé de toutes ces nouvelles choses qu&rsquo;elle apprendra à la maternelle, des nouveaux jeux et tous les nouveaux amis qu&rsquo;elle se fera&raquo;.</em> Sia a vécu sa première journée à l&rsquo;école avec le sourire. Tout excitée, elle a couru dans tous les sens dans l&rsquo;aire de jeu. Passant d&rsquo;un jeu à un autre, l&rsquo;écolière s&rsquo;est amusée sans timidité aucune.&nbsp;<br />
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	Toutefois, malgré la joie et la fierté de voir leur enfant prendre le chemin de l&rsquo;école, Suraj et Lalita Pokhun ont un petit pincement au coeur. <em>&laquo;Surtout le papa !&raquo;</em> souligne Lalita Pokhun. <em>&laquo;Nous avons l&rsquo;habitude de l&rsquo;avoir tout le temps collée à nous. Son absence laissera un grand vide.&raquo;</em></p>