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Travail: ces nouveaux congés auxquels vous avez droit

9 janvier 2020, 21:30

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Travail: ces nouveaux congés auxquels vous avez droit

Avec la nouvelle année, c’est l’occasion de faire le tour des nouveaux types de congés auxquels le salarié peut avoir droit. Cinq nouveautés sont désormais une réalité. Tandis que le congé ayant trait à la maternité a été revu favorablement.

30 jours de «vacation leave»

Chaque cinq ans, tout employé (hormis le travailleur étranger) aura droit à trente jours de congés appelés «vacation leave». Ils peuvent être passés à l’étranger ou à Maurice, ou en partie à l’étranger et en partie localement. Ils peuvent être pris de manière consécutive ou sporadiquement. Dans le cas d’un employé du privé, déjà éligible à bénéficier de «vacation leaves» avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, Mariahven Caramben, conseiller en matière de relations industrielles au ministère du Travail, indique que le salarié ne perd pas son droit. «Après avoir pris les congés en question, son compte retourne à zéro. Ce n’est qu’après cinq ans que l’employé pourra de nouveau bénéficier de ces congés», précise-t-il.

«Special leaves» pour mariage et décès

Six jours de congés à l’occasion du premier mariage civil ou religieux. Trois jours pour le premier mariage civil ou religieux de son enfant. Et trois autres jours de relâche lors du décès du/de la conjoint/e, de l’enfant, du père, de la mère, du frère ou de la soeur d’un ou d’une salarié(e). Ce sont là des «special leaves» payées auxquelles tout salarié ayant travaillé auprès d’un même employeur pendant douze mois consécutifs sera éligible.

Être juré, ça paye !

Si vous avez été choisi pour être membre d’un jury en cour de justice, des congés payés vous seront octroyés pour la période pendant laquelle vous serez absent de votre travail, suivant des convocations où vos services sont requis comme juré sous la Courts Act.

L’employé-sportif rémunéré

Un employé sélectionné ou nommé pour participer à un événement sportif international, en vue de représenter le drapeau national, bénéficiera de congés rémunérés. Ce, pendant la durée de l’événement ou pour une plus longue période, si besoin est. Le salarié en question devra, à cet effet, soumettre un préavis nécessaire et des documents attestant son absence.

S’absenter pour aller en cour

Un employé aura droit à des congés pour être présent en cour pour toute affaire où il est partie prenante du procès ou doit agir en tant que témoin. Ce congé sera payé dans le cas où l’employé se rend en cour pour représenter l’employeur ou pour son propre compte. Pour en être bénéficiaire, l’employeur pourra demander au salarié de produire un certificat de la cour, pour témoigner sa présence, sauf dans le cas où l’employé se présente en cour pour représenter son patron.

Congés de maternité

Dans l’éventualité qu’une employée accouche d’un mort-né (dûment certifié par un médecin), elle bénéficie de quatorze semaines d’interruption de travail. Soit le même nombre que celui des congés de maternité. Une provision qui n’existait pas sous l’ancienne loi (l’Employment Rights Act, NdlR).

Une employée qui a travaillé pour un même employeur pendant douze mois consécutifs, et qui adopte un enfant de moins de douze mois, est éligible à quatorze semaines de congés payés. La principale concernée devra, au préalable, produire une copie certifiée de la cour et de l’acte de naissance du nourrisson.

Sauf avec le consentement d’une salariée, l’employeur ne lui demandera pas de travailler entre 18 heures et 06 heures du matin, pendant les douze premiers mois suivant son accouchement, après les congés de maternité.

Suite à une plainte faite par ou de la part d’une employée, et où le «supervising officer» est d’avis que des arrangements adéquats n’ont pas été faits pour l’allaitement du nourrisson, il peut donner des instructions en ce sens. Ce, après consultation avec un médecin.

Une employée peut désormais prendre sept (auparavant c’était six) semaines de congés avant son accouchement, sur production d’un certificat médical.

Le quantum d’interruption rémunérée du travail, dans le cas où une salariée fait une fausse couche (dûment certifié par un médecin), passe de deux à trois semaines.