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Gervais Frivet: «Mon épouse était paralysée depuis deux mois»

28 décembre 2019, 18:00

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Gervais Frivet: «Mon épouse était paralysée depuis deux mois»

«Burying corpse without lawful authority.» C’est la charge qui pèse sur Gervais Frivet pour avoir enterré sa compagne, Anoushka Pydigadu, dans sa cour aux petites heures du 19 décembre. Le rapport médicolégal, établi jeudi après une autopsie, a attribué le décès de la jeune femme à des causes naturelles. Ce qui fait que le sexagénaire a été libéré, hier, contre une caution de Rs 8 000 et une reconnaissance de dette de Rs 30 000. Il a répondu aux questions de la presse à sa sortie de la cour de Moka, tout en maintenant qu’il se battrait pour avoir la garde de ses deux enfants.

«Comment ma belle-mère peut-elle venir dire qu’elle soupçonne un foul play dans la mort de sa fille ? Mon épouse était paralysée depuis deux mois suivant un accident vasculaire cérébral. Du jour au lendemain, elle a eu des douleurs aux pieds et aux mains et elle ne pouvait plus marcher. Son état de santé s’est détérioré et au bout d’un mois, elle a cessé de parler», a affirmé Gervais Frivet aux journalistes.

Il ajoute qu’il avait informé la famille de sa compagne et son frère était venu la voir. «J’ai accompagné son frère et son cousin quand on a emmené Anoushka à une session de prière. Sa mère était au courant de la situation de sa fille. Une fois par semaine, fille et mère se parlaient au téléphone et Anoushka s’était confiée à sa mère pour révéler que son état de santé s’aggravait de jour en jour. Mais sa famille n’a rien fait. Moi, je me suis tant bien que mal occupé d’elle pendant sa maladie.»

Il ajoute que la famille d’Anoushka Pydigadu est venue la voir une seule fois depuis qu’elle était paralysée. «Je suis conscient que j’ai pris deux jours pour informer la famille qu’Anoushka était décédée. Je pense que cela ne valait pas la peine de les prévenir car il faut rendre visite à une personne quand elle est vivante et non pas venir pleurer lors de sa mort. J’ai essayé d’appeler ma belle-mère à plusieurs reprises le jour du décès d’Anoushka mais personne n’a répondu. Le téléphone était éteint. J’ai cherché d’avoir un autre numéro de téléphone avec le frère de ma belle-mère mais celui-ci m’a dit qu’il était en plein boulot et qu’il était occupé. Zot inn lav lamé. Ki mo pou fer ?»

Convaincu d’avoir bien fait les choses, il renchérit en disant qu’il a suivi toutes les procédures. «Quand elle est décédée, le médecin est venu certifier sa mort le jour même. J’ai tout fait auparavant pour avoir une infirmière, un médecin, pour qu’ils viennent la voir car elle s’était affaiblie le 18 décembre. Mais je n’ai eu personne.» Quant au fait d’avoir enterré sa compagne dans sa cour, il n’y a vu aucun inconvénient. «Ce n’est pas parce que je n’avais pas d’argent, je l’ai simplement fait.»

Il a conclu en disant qu’il fera tout pour récupérer ses enfants, un garçon de six ans et une fille de trois ans. «Je vais aller les voir à la CDU de Flacq. Je vais m’occuper d’eux et les aiderais à grandir.»

 

 

Rajeenee Pydigadu : «Je n’étais pas au courant que ma fille était paralysée»

<p style="text-align: justify;">Rajeenee Pydigadu nie les allégations de Gervais Frivet concernant le fait qu&rsquo;elle ne s&rsquo;est pas occupée de sa fille. <em>&laquo;Il est vrai que je n&rsquo;ai pas eu le temps d&rsquo;aller visiter ma fille mais à aucun moment il ne m&rsquo;a dit que la santé de ma fille s&rsquo;était détériorée ni qu&rsquo;elle était paralysée. À chaque fois que je lui parlais au téléphone, elle me disait qu&rsquo;elle avait mal au pied et que cela brûlait.&raquo;</em> Elle dit lui avoir demandé à plusieurs reprises de se rendre à l&rsquo;hôpital ou d&rsquo;aller voir un médecin et qu&rsquo;elle paierait pour les frais médicaux. <em>&laquo;Mon gendre ne l&rsquo;a pas emmenée chez un médecin pour la faire soigner.&raquo;</em> Elle confie que son fils est parti rencontrer sa soeur pour l&rsquo;emmener faire des prières. <em>&laquo;Personne n&rsquo;était au courant de sa maladie. Il nous l&rsquo;a cachée.&raquo;</em> Elle commente les appels que Gervais Frivet dit avoir passés pour informer la famille Pydigadu. <em>&laquo;Il se peut qu&rsquo;il ait téléphoné à la maison mais comme il faut recharger mon téléphone de la maison, les fois qu&rsquo;il a appelé le téléphone n&rsquo;était peut-être pas allumé. Mon frère me signale qu&rsquo;il lui a laissé mon numéro de portable un peu plus tard parce qu&rsquo;il travaillait mais je n&rsquo;ai reçu aucun appel.&raquo;</em></p>