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Volley: les Français aux rattrapages en janvier pour voir Tokyo et les JO-2020

11 août 2019, 22:00

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Volley: les Français aux rattrapages en janvier pour voir Tokyo et les JO-2020

Balayés par la Pologne samedi, les volleyeurs français se sont imposés contre la Tunisie dimanche à Gdansk, un succès insuffisant qui les oblige à gagner en janvier le tournoi de qualification continental pour voir Tokyo et disputer les Jeux olympiques l’été prochain.

La victoire conquise contre la Tunisie trois sets à un (25-21, 20-25, 25-19, 25-22), avec un six de départ modifié par rapport à samedi, n’a même pas laissé le suspense ouvert quelques heures, le temps d’attendre le match entre la Pologne et la Slovénie, puisque seule une victoire sans perdre le moindre set contre le récent champion d’Afrique aurait permis un infime espoir.

«C’était important de finir par une victoire, ce ne sont pas les matches les plus simples, ils n’ont pas grand intérêt parce que c’est clair que la Pologne va prendre un set contre les Slovènes. Donc on était sûr de ne pas se qualifier», a commenté Julien Lyneel au micro de la chaîne L’Équipe après la rencontre.

L’improbable renversement de situation n’a donc pas eu lieu et la qualification des hommes de Laurent Tillie passera par les rattrapages européens dans moins de cinq mois.

Ce sera du 6 au 12 janvier, probablement à Berlin, avec une très forte concurrence, puisqu’il y aura au moins ou l’Italie, vice-championne olympique à Rio en 2016, ou la Serbie, 4e du dernier Championnat du monde en 2018. Et un seul ticket à la clé, pour le vainqueur de ce tournoi de la dernière chance.

Une mission périlleuse pour les Bleus qui tentent de qualifier la France pour les Jeux olympiques pour la cinquième fois après Séoul-1988, Barcelone-1992, Athènes-2004, et Rio-2016.

Revanche à domicile pour l’Euro

Avant ce tournoi couperet, les Français ont un autre immense défi devant eux en septembre (12-29): le Championnat d’Europe à domicile avec un premier tour à Montpellier (avec notamment l’Italie et la Bulgarie), un 8e et un quart à Nantes, et si tout se passe bien un dernier carré à Paris-Bercy, lieu de tant d’exploits d’équipes de France.

Un événement crucial pour le volley hexagonal, avec une exposition médiatique maximale, où un huitième podium sera l’objectif à atteindre, alors que les Bleus du volley restent sur des échecs en grands championnats - 9es des JO-2016, 9es de l’Euro-2017 et 7es du Mondial-2018.

La correction infligée samedi par la Pologne, qui avait annoncé que le TQO à domicile était la priorité absolue de son été, a donné une idée du travail qu’il reste à accomplir pour y parvenir.

«On a pris une belle claque hier contre les Polonais, il ne faut pas tout remettre en question. Il faut se remobiliser et se repréparer pour les prochaines échéances avec l’Euro», a expliqué Lyneel.

«Des équipes comme la Pologne, physiquement sont au-dessus de nous, mais il faut jouer avec nos valeurs et ce qui fait notre force. Ce n’était pas notre jour hier, c’était celui des Polonais. A l’Euro on verra», a-t-il conclu.