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Jour férié post JIOI : entre bonheur et désaccord
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Jour férié post JIOI : entre bonheur et désaccord
Afin de célébrer la victoire des athlètes des JIOI 2019, le Premier ministre a décrété ce lundi 29 juillet jour férié. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Nous avons rencontré quelques Mauriciens dans les rues de Port-Louis pour leur demander leur avis.
Pierre Nellun
«Je suis d’accord avec le gouvernement de décréter ce lundi férié. Nos sportifs ont gagné des médailles et le public mauricien aussi. Nous les avons accompagnés tout le long de la compétition. Nous méritons cette rencontre athlètes-supporteurs. J’ai vécu ces jeux à fond, car il se peut que ce soit les derniers auxquels j’assiste dans notre île.»
Joseph Lam
«Je ne pense pas que la victoire de Maurice soit une raison de rendre ce jour férié. Les jours de congé font perdre des millions d’argent à l’État. Surtout qu’on est endetté jusqu’au cou. On aurait dû le faire durant le week-end. Je suis certain que c’est une tactique des politiciens avant les élections pour mettre les Mauriciens dans la poche.»
Gita Khedaroo
«Nous avions besoin de ce congé pour fêter cette victoire écrasante. Ces athlètes font honneur à notre île. La victoire de La Réunion lors de la finale du match de foot de dimanche aurait été la cerise sur le gâteau, mais nous ne devons pas oublier le gâteau ! Le Club M ne démérite pas. Chapeau bas à eux ! Pour ce jour férié, l’État a tout simplement écouté la voix du peuple.»
Raj Lutchmun
«Je ne vois aucune utilité à faire cette fête populaire. Des gens doivent travailler. Surtout ceux qui sont à leur propre compte. Ce sont les travailleurs du secteur public qui bénéficient de ce congé, surtout les forces de l’ordre. Car lorsqu’ils assurent la sécurité durant la fête, ils sont payés le double de leur journée.»
Umaar Islam & Zubair Chickoory
«Ce jour férié est dédié aux athlètes. Nous avons un pincement au cœur en pensant à la défaite du Club M dimanche. Mais nous avons quand même battu le record sur le nombre de médailles ! Et cette édition rentrera dans l’histoire des JIOI. Cela mérite d’être fêté.»
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