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Maltraitance dans un shelter: plaintes en série contre une employée

14 juillet 2019, 11:01

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Maltraitance dans un shelter: plaintes en série contre une employée

Le shelter Oasis est loin d’être un havre de paix, semble-t-il. En l’espace d’une semaine, deux plaintes ont été enregistrées contre une caregiver. Cette dernière est accusée d’avoir battu un bébé de deux ans ainsi qu’une fillette de 13 ans… Marie Paule Ahqune nie les faits qui lui sont reprochés.

Ce n’est pas la première fois, cependant, que cette soignante fait parler d’elle. Elle a, par le passé, été accusée de trafic d’alcool, de cigarettes et de drogue. Mais elle avait été blanchie plus d’un an après l’enquête et avait repris le travail normalement. «L’affaire n’a pas eu de suite. Car il n’y avait aucune preuve contre moi», argue d’ailleurs Marie Paule Ahqune.

Cette fois, c’est une ado de 13 ans, qui habite le shelter Oasis toujours, qui a fait une déposition au poste de police des Casernes centrales, lundi, contre Marie Paule Ahqune. Dans sa déposition, la fille explique les faits se sont déroulés en juin. Elle était dans la cour, en train de jouer avec ses amies, lorsque celle-ci lui aurait demandé de la suivre. Là, allègue l’ado, Marie Paule Ahqune l’aurait giflée.

Taupe

Le lendemain, soit le mardi 9 juillet, c’était au tour de deux autres filles, âgées de 14 et 17 ans, de faire une déposition contre Maire Paule Ahqune. Selon les jeunes filles, cette dernière aurait giflé un bébé de deux ans. Deux enquêtes ont été initiées.

En attendant, Marie Paule Ahqune réfute toutes ces allégations. «Je suis victime d’un complot. On me soupçonne d’être la taupe qui aurait fourni les détails aux médias concernant les conditions de vie des pensionnaires des shelters Oasis et La Colombe. Je préfère garder mon droit au silence. Toutefois, j’ai pris contact avec mon représentant syndical, car j’ai relevé plusieurs incohérences dans les plaintes qui ont été formulées contre ma personne.»

Elle compte solliciter une rencontre avec l’Ombudsperson for Children pour «rapporter des choses qui se passent dans les shelters». Entre-temps, Marie Paule Ahqune a été suspendue de toutes ses fonctions, jusqu’à ce que les enquêtes soient bouclées.