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Le CEB doit payer une amende à son employé blessé après la chute d’un poteau

12 juillet 2019, 21:00

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Le CEB doit payer une amende à son employé blessé après la chute d’un poteau

«C’est le devoir de l’employeur de s’assurer qu’il était sans danger pour son employé d’effectuer des travaux sur le poteau érigé en respectant ses règles de sécurité.» A l’énoncé de la sentence contre le Central Electricity Board (CEB), la magistrate Kesnaytee Bissoonauth de la cour industrielle, a infligé une amende de Rs 10 000 à la compagnie corps-paraétatique hier, le 11 juillet.

Ce jugement fait suite à une chute de Mykel Allas, un employé du CEB le 31 juillet 2013, à l’Avenir, St Pierre. Il devait prendre des mesures du câblage pour un transformateur. Il se tenait sur une échelle d'environ cinq mètres de haut, en s’appuyant contre le poteau. Celui-ci est tombé, entrainant la chute de l’homme. 

Blessé, il avait été transporté à l’hôpital Apollo Bramwell. Le ministère du Travail avait intenté un procès contre le CEB, l’accusant de n’avoir pas assuré la sécurité de son employé, sur le lieu de travail.

L’Area Manager Centre de l’organisme qui avait déposé, concède qu’il y avait des matériaux en vrac et des roches autour du poteau. Quelle était la cause de cet incident ? «The soil was made of loose materials and a risk assessment should have been carried out by employer and take necessary action before the erection of the pole», avait soutenu un autre témoin. Sauf que ce jour-là, aucun examen n’a été effectué par les membres du CEB avant de permettre à son employé d’approcher le poteau. 

La magistrate estime qu’il est incontesté que le poteau en béton a été érigé par Gokhool Engineering and Construction Ltd. Compagnie avec laquelle le CEB avait, dans un contrat, confié des travaux d’excavation et de construction de poteaux électriques. «Il est vrai qu’il y a eu un contrat entre les deux parties, dans lequel la responsabilité revient au contracteur d’assumer les dommages causés mais cela n’exonère pas pour autant la compagnie accusée.» 

De ce fait, le CEB a été débouté en cour pour n’avoir pas garanti les mesures de sécurité à son employé.