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Super Series: le XV de France féminin se paie la Nouvelle-Zélande

7 juillet 2019, 08:15

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Super Series: le XV de France féminin se paie la Nouvelle-Zélande

 

Quelle performance ! Battues par le Canada après un match très moyen mardi, les filles du XV de France se sont ressaisies de belle manière et ont dominé les Néo-Zélandaises, championnes du monde en titre, 25 à 16 samedi dans les Super Series à San Diego.

Battues 36-19 par les Canadiennes, les Bleues ont bénéficié à plein du retour de Jessy Trémoulière, la meilleure joueuse du monde en 2018, auteure d’un essai et particulièrement précieuse en défense.

Les Françaises, qui avaient battu pour la première fois les «Black Ferns» le 17 novembre dernier à Grenoble (30-27), sont entrées très fort dans le match. Elles ont rapidement pris l’avantage par un essai de Caroline Boujard (5e), avant que Maëlle Filopon n’aplatisse à son tour (15-0, 15e).

Quelques fautes de discipline permettaient aux Néo-Zélandaises de répondre par des pénalités (18-9) mais à l’heure de jeu Trémoulière inscrivait un essai qui donnait un avantage décisif aux Bleues (25-9, 60e).

Une marge importante qui s’avérait précieuse quand à l’amorce des 10 dernières minutes les Françaises se retrouvaient en double infériorité numérique après les exclusions temporaires de Pauline Bourdon (72e) et Gaëlle Hermet (73e), et que les Néo-Zélandaises se voyaient accorder un essai de pénalité (25-16, 73e).

La victoire du XV de France a toutefois été ternie par les blessures, sur la même action, de Gabrielle Vernier, a priori touchée à la tête, et de Maëlle Filopon, évacuée sur civière après que son genou droit a cédé. Ironie du sort, elle s’était déjà blessée à ce même genou droit en inscrivant un essai lors du match contre les Néo-Zélandaises en novembre dernier.

Déjà privées de plusieurs joueuses retenues dans l’équipe de France de rugby à VII, les Bleues seront donc diminuées pour affronter l’Angleterre mercredi, et les Etats-Unis le 14 juillet.

Ce tournoi, qui réunit les meilleures nations mondiales (Canada, Etats-Unis, Angleterre, Nouvelle-Zélande et France), n’avait pas eu lieu depuis trois ans. Ressuscitée et resserrée, la compétition sert de tremplin pour le rugby féminin autant que de préparation en vue de la Coupe du monde 2021 en Nouvelle-Zélande.