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Tour d’Italie: Carapaz voulait «voir la réaction de Roglic et Nibali»

25 mai 2019, 21:52

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Tour d’Italie: Carapaz voulait «voir la réaction de Roglic et Nibali»

«Je voulais voir la réaction de Roglic et Nibali», a expliqué l’Equatorien Richard Carapaz à propos de l’attaque qui lui a permis de gagner la 14e étape du Giro, vendredi à Courmayeur, et endosser le maillot rose.

«C’était une étape très dure même si elle était courte», a estimé Carapaz qui s’est lancée à l’offensive à 28 kilomètres de l’arrivée, à 3 kilomètres du sommet du San Carlo.

«C’était prévu dans nos plans: on avait deux cartes à jouer», a souligné l’Equatorien de l’équipe Movistar, laquelle compte aussi sur l’Espagnol Mikel Landa, 5e au classement. «Mikel est en forme. Mais, hier (vendredi), il a fait beaucoup de kilomètres devant. Aujourd’hui, il était un peu émoussé dans le final».

Interrogé sur la suite du Giro, qui doit se terminer le 2 juin à Vérone par un contre-la-montre individuel loin d’être son point fort, Carapaz a répondu: «Roglic et Nibali restent les favoris. Je vais chercher à défendre le maillot rose. Les étapes de montagne nous sont favorables et le chrono de Vérone ne me fait pas peur.»

Sur le point de fêter mercredi prochain son 26e anniversaire, l’Equatorien est revenu sur son parcours cycliste: «Quand j’ai vu le Giro pour la première fois, c’était sur un téléphone portable. Je me souviens de Marco Pantani en montagne. C’était un rêve d’y participer !»

«Il n’y a pas de cyclisme en Equateur. C’est pour cette raison qu’à l’âge de 17 ans, je suis allé en Colombie. Puis, j’ai couru en Espagne des courses importantes (dans la catégorie), j’ai même fait des podiums. Mais je n’ai trouvé une place de stagiaire chez Movistar qu’après mon retour en Colombie et ma victoire dans le Tour de la Jeunesse, je suis d’ailleurs le seul étranger à figurer au palmarès», raconté Carapaz.

A Courmayeur, le nouveau leader du Giro a remporté son troisième succès dans la course rose, le deuxième depuis le départ de Bologne. «Mais, à Frascati (4e étape), c’était différent», a-t-il relevé. «J’avais perdu du temps la veille, à cause d’un incident mécanique. J’ai profité de l’opportunité, j’ai attaqué à 600 mètres de l’arrivée. Aujourd’hui, c’était une toute autre affaire !»