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JIOI 2019 - Laval Collet: «À la dernière minute, j’apprends que je ne fais plus partie de l’équipe qui ira en stage»
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JIOI 2019 - Laval Collet: «À la dernière minute, j’apprends que je ne fais plus partie de l’équipe qui ira en stage»
«Je n’oublierai jamais le coup dur vécu en 2002, durant l’année précédant les Jeux de 2003. Je faisais partie de la présélection qui préparait la sixième édition prévue à Maurice. Nous devions nous rendre en Corée du Sud pour des compétitions et un stage. Et à la dernière minute, j’apprends que je ne fais plus partie de l’équipe qui ira en stage.
J’étais démoralisé. Mais j’ai pu me ressaisir et j’ai poursuivi mes entraînements ici à Maurice et à Rodrigues, mon île natale. Je n’ai pas voyagé du tout pendant un an, je n’ai fait aucun déplacement à l’étranger.
Je remercie ma mère qui m’a toujours soutenu dans ces moments difficiles d’autant que mon père était gravement malade, il était dans le coma. J’ai continué à m’entraîner ici et à Rodrigues pendant un an et puis les Jeux des îles de 2003 sont arrivés.
Je devais combattre dans la catégorie -66 kg. Je pensais que ceux qui s’étaient préparés à l’étranger allaient s’avérer plus forts que moi. Mais non, je suis parvenu à faire mentir les pronostics. Il y avait deux représentants de Maurice, de la Réunion, de Madagascar et des Seychelles dans ma catégorie et j’ai battu tout le monde. J’ai enlevé l’or. Mon rêve est devenu réalité.
J’avais vu Marie-Michelle St-Louis et Priscilla Chery enlever la médaille d’or et je me suis dit : “Pourquoi pas moi ?” J’aimais m’entraîner, j’ai- mais pratiquer le judo, c’est ce que je faisais tout le temps. Mon rêve était d’obtenir une médaille d’or en Afrique, au niveau de l’océan Indien et à toutes les compétitions auxquelles j’ai pris part.
Ce rêve est devenu réalité en 2003. J’étais doublement heureux à ces Jeux car ma future épouse, Dolly Namasivayen, décrochait aussi l’or dans la catégorie -63 kg. Un deuxième rêve s’était réalisé.»
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