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Affaire Growfish: le tribunal de l’Environnement donne gain de cause à l’AHRIM

2 mai 2019, 22:00

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Affaire Growfish: le tribunal de l’Environnement donne gain de cause à l’AHRIM

Le tribunal de l’Environnement a tranché en faveur de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM). Celle-ci avait contesté le permis Environmental Impact Assessment (EIA) octroyé par le ministère de l’Environnement à Growfish International Ltd, pour un projet d’aquaculture au large de Bambous.

Le tribunal de l’Environnement s’est appesanti sur le risque de prolifération de requins à proximité du site d’exploitation de la ferme aquacole de Growfish. Il a ainsi été constaté que ce risque n’a pas été sérieusement étudié, ni suffisamment évalué par les autorités.

Il a, en outre, été noté qu’il y a des incertitudes sur la viabilité du projet. Sans compter un manque d’informations essentielles, telles que l’impact des vagues, l’état de la mer, l’impact sur l’environnement et des parties prenantes de l’industrie touristique.
 
Selon le tribunal de l’Environnement, il est évident qu’il y a eu conflit d’intérêts ou un manque d’indépendance du ministère de la Pêche et de l’économie océanique. Tout cela fait dire à cette instance que les autorités ont manqué de rigueur dans leur approche.

C’est le 26 octobre 2017 que l’AHRIM a fait appel. Son action était principalement dirigée contre les ministères de la Sécurité sociale, de l’Environnement, de l’Économie océanique et du Tourisme. L’affaire a été prise sur le fond le 6 septembre 2018 et les audiences ont duré jusqu’au mois de janvier 2019. L’AHRIM s’est appuyée sur deux documents, en l’occurrence l’Aquaculture Master Plan 2007-08 et le Board of Investment Report, qui fixent les objectifs du gouvernement en matière de production aquacole jusqu’à 2030.