Publicité

Allégations: prédateur sexuel sous l’habit du bon Samaritain…

7 avril 2019, 10:32

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Allégations: prédateur sexuel sous l’habit du bon Samaritain…

Rogue and vagabond, assault, damaging property, cruelty towards animals, port d’arme dangereuse… Il ne s’agit pas d’une liste de courses mais des accusations retenues par le passé contre un homme, Nikhil Aumeer. Il a encore une fois été arrêté cette semaine après qu’une habitante de Pointe-aux-Piments a porté plainte contre lui pour viol et séquestration. La jeune femme l’accuse également de l’avoir droguée.

L’habitant de Triolet a été arrêté par la police jeudi 4 avril. Il est toujours en détention.

Pour attirer la victime dans ses filets, Nikhil Aumeer se serait cette fois transformé en bon Samaritain. La femme explique qu’il lui a proposé de l’héberger chez lui après qu’elle s’est disputée avec son mari. Elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, selon ses dires, mais a été séduite par sa gentillesse.

Une fois sur les lieux, elle lui aurait demandé une cigarette. Mais se serait évanouie tout de suite après en avoir pris quelques bouffées… La femme dit s’être réveillée quelques heures après. Elle se trouvait alors dans le lit de l’accusé, sans même une feuille de vigne pour cacher son intimité. La victime aurait exigé des explications mais Nikhil Aumeer, allègue-t-elle, aurait menacé de faire chanter son époux afin de lui soutirer de l’argent.

Depuis ce jour, elle aurait été séquestrée, frappée, violée et droguée afin qu’elle ne se sauve pas. C’est le 31 mars qu’elle aurait réussi à s’échapper. Elle s’est alors rendue au poste de police de Triolet. La police a ainsi procédé à l’arrestation de Nikhil Aumeer, qui a déjà un beau palmarès à son actif.

Il avait fait parler de lui le 23 décembre dernier après avoir agressé les deux chiens de son oncle à coups de sabre. Lors de son arrestation, il avait attaqué les policiers à coups de pierres et de bouteille. Il est également accusé d’avoir frappé deux hommes dans un salon de tatouage à Grand-Baie, le 6 décembre, avant de s’enfuir avec la somme de Rs 9 000.

En 2011, il avait agressé trois jeunes à Trois-Boutiques.