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Résidence Briqueterie: a-t-on utilisé un chien pour tester de la drogue synthétique ?

3 février 2019, 19:45

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Résidence Briqueterie: a-t-on utilisé un chien pour tester de la drogue synthétique ?

S’agit-il d’un cas d’empoisonnement ? Est-ce une nouvelle façon de tester de la drogue pour certains ? Ou tout simplement une plaisanterie de mauvais goût ? C’est l’énigme que tente de résoudre l’Animal Welfare Unit du ministère de l’Agroindustrie, après avoir eu vent du cas d’un chien retrouvé mort à Résidence Briqueterie, mercredi matin. Car, le toutou, avait une seringue plantée dans la patte arrière…

Cette mystérieuse histoire a, en tout cas, provoqué la colère des internautes. Sameer Golam, de Second Chance Animal Rescue (SCAR), a déposé plainte au poste de police de Terre-Rouge dans la soirée, le même jour. Des officiers ont alors transporté le corps du chien à Réduit pour une autopsie. Le rapport est attendu demain. En attendant, les ONG continuent leur lutte afin que la loi soit plus dure envers ceux qui maltraitent et tuent les animaux.

C’est un habitant de la région qui a découvert le toutou, gisant sans vie. «Quand je suis arrivé sur place, les gens l’avaient déjà jeté près d’une rivière, je l’ai pris et je suis parti au poste de police.»

Cobaye

Sauf que les policiers, selon ses dires, ne le prenaient pas au sérieux. «Zot ti pli interesé koné si case-la tom dan Terre-Rouge ou Abercrombie», fulmine-t-il. Ce n’est qu’à deux heures du matin que les policiers ont décidé de transporter l’animal mort à l’Animal Welfare Unit de Réduit.

Du côté de SCAR, on en est persuadé : l’animal a été utilisé comme cobaye afin de tester de nouvelles drogues synthétiques. «Nous avons déjà eu des cas similaires dans le passé à Rose-Hill. Plusieurs chiens avaient été tués, on les avait utilisés comme cobayes. C’est inacceptable!»

L’animal, selon Sameer Goolam, sera inhumé d’ici demain.