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Drogue cachée dans du briyani: un gardien de prison, père de 6 enfants, reconnu coupable

14 janvier 2019, 20:33

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Drogue cachée dans du briyani: un gardien de prison, père de 6 enfants, reconnu coupable

Évitera-t-il la prison ? C’est le 29 janvier que le gardien de prison Sheik Mauhazam Pheerunggee sera fixé sur son sort. Ce lundi 14 janvier, ce père de six enfants a été reconnu coupable par la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus, de la cour intermédiaire, sous quatre accusations de Dangerous Drug with aggravating circumstances : possession of cannabis for the purpose of delivery.

En 2013, alors qu’il était affecté à la New Wing de la prison de Beau-Bassin, il avait transporté de la drogue pour le compte d’un prisonnier. Il avait, en effet, dissimulé des psychotropes et du cannabis d’une valeur de Rs  10 000 dans le briyani qu’il avait apporté pour son dîner. Le gardien avait aussi caché un téléphone portable, à la demande d’un dénommé Seeneevassen. qu’il avait caché les psychotropes et du cannabis d’une valeur de Rs  10 000, de même qu’un téléphone portable. Sheik Mauhazam Pheerunggee devait les remettre au prisonnier Jean Wendy Carré.

Lors des plaidoiries, une Senior Probation Officer a confirmé, en se basant sur un rapport de 2018, que l’habitant de Plaine-Verte a six enfants mineurs sous sa responsabilité après que sa femme l’a quitté. «Selon le rapport, il a contribué au développement de ses enfants, à leur éducation et les enfants sont très proches de lui», a-t-elle indiqué en Cour. Ajoutant que l’accusé de 39 ans joue un rôle prépondérant dans la vie de ses enfants, dont l’un est né d’une autre union.

Interrogé par son avocat, Me Shaukat Oozeer, assisté de Me Nasira Punjoo, l’accusé a demandé à la Cour de lui donner une seconde chance. Il s’avère, dit-il, qu’il s’est laissé tenter car il avait des dettes à cette période. «Mo latet ti fatigé ek mo ti pran loan Mutual Aid ek mo léta moral pa ti solid sa lépok-la. Mo pa ti stab», a confié le gardien de prison qui a réintégré son poste en 2018, après sa suspension.

Exprimant ses remords, Sheik Mauhazam Pheerunggee, soutient avoir organisé des campagnes contre la drogue synthétique. «Je veux me racheter auprès de la société bien que je réalise que c’est une offense très grave.»

Dans sa plaidoirie, Me Shaukat Oozeer a demandé à la Cour de considérer ces faits. «A punishment on accused will result on a punishment on his children and the Court can use its discretion to avoid this», conclut l’homme de loi.