Les plages et les plans d’eau seront bondés ce soir, en cette Saint-Sylvestre, mais aussi durant les jours à venir, avec les célébrations marquant la fin de l’année et le début de la nouvelle. La prudence reste cependant de mise, car l’euphorie des fêtes aidant, les gens ont tendance à négliger les règles de base concernant la sécurité.

L’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, confirme que la «National Coast Guard sera active dans les endroits habituellement fréquentés par les Mauriciens. Mais cela ne doit pas empêcher les familles et les plaisanciers de rester sur leurs gardes, pour qu’il n’y ait pas d’accident».

Depuis le début de l’année, plus d’une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des incidents liés à la noyade, aussi bien en mer que dans des piscines ou des rivières. Des précautions, encore plus en cette période de vacances estivales, sont toujours à prendre avant de se jeter à l’eau avec le moins de risque possible.

«L’attention et la surveillance sont primordiales. Il faut éviter d’être seul et encore moins de laisser les enfants seuls dans l’eau ou au bord de la piscine. Surtout qu’en cette période de l’année, nous avons beaucoup de familles qui louent des villas avec des piscines ou qui se rendent à la plage en laissant les enfants s’amuser à leur guise», explique de son côté Viraj Ramahrai, formateur et maître-nageur à Waterwise. «En plus d’être vigilant, il faut aussi respecter les précautions simples que l’on connaît tous : ne pas aller nager après un repas lourd et respecter les zones de baignade, par exemple. Mais aussi, et surtout, pas de consommation excessive d’alcool avant d’aller nager.»

En effet, la consommation d’alcool réduit le temps de réaction du nageur et l’expose à des malaises dans l’eau, qui pourraient se révéler mortels. Autre point : ne pas sous-estimer les courants marins et la profondeur de l’eau. «Se montrer attentif à son environnement immédiat reste le meilleur moyen d’éviter les problèmes en mer, dans les piscines ou autres lieux où les gens aiment nager», conclut Viraj Ramahrai.