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Ligue des champions: Paris évite le pire avec Manchester United, Lyon hérite de l’ogre Barça

17 décembre 2018, 22:52

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Ligue des champions: Paris évite le pire avec Manchester United, Lyon hérite de l’ogre Barça

Enfin un tirage heureux ? Le Paris SG, l’un des deux représentants français encore en lice en Ligue des champions avec Lyon, jouera son huitième de finale contre Manchester United, mal en point en Premier League, selon le tirage au sort qui a eu lieu lundi à Nyon (Suisse).

A contrario, Lyon a hérité d’un gros morceau avec le redoutable FC Barcelone, champion d’Espagne sortant et candidat déclaré à la victoire finale. Les principales affiches des rencontres disputées en février et mars opposeront l’Atlético Madrid à la Juventus Turin de Cristiano Ronaldo, et Liverpool au Bayern Munich.

La malédiction espagnole va-t-elle faire place au porte-bonheur anglais ?

Après la funeste «remontada» de 2017 contre le Barça (victoire 4-0 à l’aller; défaite 6-1 au retour) et la leçon du Real en 2018 (victoires 3-1 à l’aller à Madrid et 2-1 au retour), Paris voulait absolument éviter un troisième géant espagnol, l’Atlético Madrid, à ce stade de la compétition.

Non seulement le champion de France échappe au club madrilène mais, en terminant premier de son groupe «de la mort», il a surtout réussi éviter les principaux favoris, comme la Juventus Turin de Cristiano Ronaldo, le Manchester City de Pep Guardiola, le Barça et le Real, triple tenant du titre.

C’est le club anglais de Manchester United, triple vainqueur de la prestigieuse compétition européenne qui a perdu de son lustre depuis le départ de son entraîneur mythique Alex Ferguson en 2013, qui sera finalement sur la route de Paris.

 Bilan contrasté contre Mourinho

Mal en point en championnat avec déjà 11 points de retard sur le «Big Four», la formation de Jose Mourinho traverse une crise sportive, entre mauvais résultats et vestiaire divisé sur le cas Paul Pogba, la star française cantonnée au banc de touche depuis plusieurs rencontres.

Surclassé 3-1 dimanche par Liverpool, adversaire que le PSG avait dominé 2-1 fin novembre dernier, l’entraîneur portugais a même lâché un constat d’échec lourd de sens : «Quand le jeu atteint de hauts niveaux d’intensité, cela devient difficile pour nous».

«C’est toujours difficile de jouer à Manchester United. Ils ont beaucoup d’expérience dans cette compétition, qu’ils ont gagné beaucoup de fois», a toutefois tempéré l’entraîneur parisien Thomas Tuchel, lundi en conférence de presse.

«C’est toujours super difficile de jouer à Old Trafford, c’est toujours un grand défi, mais si j’étais spectateur, j’aurais regardé à la télé à coup sûr», a-t-il ajouté. «Mais on a confiance en nous, et je suis convaincu que nous pouvons gagner contre eux.»

Paris a raison de se méfier car, contre l’ancien «Special One» de Chelsea, le bilan est contrasté en Ligue des champions.

En 2014, les Parisiens, vainqueurs du quart de finale aller (3-1), étaient tout proches de sortir les Blues. Jusqu’à la 87e minute du match retour et le but de Demba Ba (défaite 2-0), qui avait envoyé le club anglais en demi-finale de la compétition et mis en transe l’entraîneur portugais.

Lyon condamné à «l’exploit» face au Barça

Mais l’année suivante en 8es de finale cette fois, les coéquipiers de Thiago Silva ont pris leur revanche. Tenu en échec 1-1 au Parc des Princes à l’aller, le PSG, réduit à dix dès la demi-heure de jeu après l’exclusion de sa star Zlatan Ibrahimovic, ont fini par arracher la qualification au retour au bout des prolongations (2-2, 113e).

Son «compatriote» Lyon sera au contraire condamné à «l’exploit» face au Barça de Lionel Messi pour espérer intégrer le Top 8 européen.

«Il faudra faire deux exploits, un à l’aller et un au retour, mais on peut le faire. On l’a fait contre (Manchester) City. Barcelone, c’est une histoire plus importante que City en Coupe d’Europe et ça compte», a prévenu Bruno Genesio, l’entraîneur lyonnais en conférence de presse.

«On va retrouver +Sam+ Umtiti (défenseur français du Barça formé à Lyon) et ça fait plaisir. On peut faire des plans mais, contre un génie comme Lionel Messi, ils sont déjoués. Et il y a d’autres grands joueurs au Barça. Il faut être à 100-150% contre eux», a-t-il ajouté.

Problème de taille, Nabil Fekir, le héros de sa première qualification au 2e tour de la C1 après sept ans d’absence, sera suspendu pour le match aller... Mission impossible ?