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Gulbul: «Mes documents relatifs à mes achats immobiliers sont en règle»

14 décembre 2018, 21:00

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Gulbul: «Mes documents relatifs à mes achats immobiliers sont en règle»

L’avocat Raouf Gulbul met les points sur les «i». Il tient à donner sa version des faits sur son interrogatoire under warning au siège de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) à Moka mercredi 12 décembre dernier. «Les propriétés immobilières que je possède ont intéressé les hommes de Navin Beekarry (NdlR, directeur général de l’ICAC) certes mais je vous assure que tous les terrains achetés ont été payés par chèque bancaire et les documents sont en règle. Des procédures d’achat ont été faites chez le notaire et bien enregistrées à l’île Maurice.»

L’interrogatoire de Raouf Gulbul, considéré comme une personnalité politique, fait suite à l’enquête de la Task Force sur le rapport Lam Shang Leen sur le trafic de drogue. Le candidat battu aux dernières élections générales confie qu’il est stupéfait parce ce qu’aurait raconté son neveu Riaaz Gulbul après son passage devant la commission d’enquête présidée par Paul Lam Shang Leen et l’ICAC en septembre. «Riaaz Gulbul pé pas pou enn anze. Il a un casier judiciaire très chargé: il a été condamné dans le passé pour plusieurs délits comme vol, possession d’objets volés, escroquerie, larceny in receipt of wages. Il a été reconnu coupable. Est-ce une personne fiable qui vient jeter de la boue sur moi ? Je travaille sur ma défense afin de réfuter point par point ses allégations faites à mon encontre pour ternir mon image.»

De son côté, l’ICAC veut s’orienter sur les possibles délits qui auraient été commis sous la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act 2002. L’ancien président de la Gambling Regulatory Authority explique qu’il se prépare à attaquer la légitimité de l’ICAC à enquêter. Il a déposé une demande de révision judiciaire en Cour suprême à la suite des conclusions du rapport Lam Shang Leen.

Le rapport de la commission d’enquête, après avoir passé en revue ses comptes bancaires et ses reçus, avait conclu ceci : «The figures simply do not add up (…) The Commission wonders how he was able to purchase so many immoveable assets amounting to several millions despite his spouse earning the fixed salary of a judge.»