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Relations sexuelles: même une prostituée a le droit de dire non
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Relations sexuelles: même une prostituée a le droit de dire non
C’est un jugement considéré comme «historique». Même une prostituée ou une femme de petite vertu peut refuser d’avoir des relations sexuelles, a statué la Cour suprême de l’Inde, mardi 30 octobre.
Cette affaire concerne le viol collectif dont a été victime une jeune femme en 1997. En cour, les quatre accusés avaient indiqué que la victime était de petite vertu et se prostituait. Ajoutant avoir porté plainte en ce sens contre elle, mais ils n’avaient pas produit le document en cour. Ils avaient été reconnus coupables et condamnés à 10 ans de prison.
Les quatre hommes avaient interjeté appel devant la Haute Cour de l’Inde. Et, cette fois-ci, ils avaient produit la plainte qu’ils avaient faite contre la victime. Un document sur lequel s’est d’ailleurs basée la Haute Cour indienne pour renverser le verdict de culpabilité contre les quatre hommes en 2009.
La Cour suprême de l’Inde n’est toutefois pas de cet avis. Les juges ont fait ressortir que la Haute Cour n’aurait pas dû se baser sur la plainte des accusés contre la victime pour les disculper. Ils ont insisté que peu importe le fait que la victime soit une prostituée ou une femme de petite vertu, cela ne donne le droit à personne de la violer ou de l’agresser sexuellement.
De ce fait, la Cour suprême a demandé que les quatre accusés se présentent immédiatement à la prison pour purger le reste de leur peine. Les juges ont également renversé la peine infligée par la Haute Cour aux trois policiers qui avaient enregistré et déposé la plainte de la victime contre ses quatre violeurs.
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