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Gestion des catastrophes: un système dernier cri pour les alertes mauvais temps

22 octobre 2018, 21:30

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Gestion des catastrophes: un système dernier cri pour les alertes mauvais temps

Permettre à la population de se mettre à l’abri avant que la catastrophe ne frappe le pays. C’est l’objectif de l’Early Warning and Emergency Alert System qui sera adopté très prochainement par le National Disaster Risk Reduction Management Centre (NDRRMC). En cas d’alerte, les billboards électroniques, les opérateurs mobiles et internet, les employeurs, entre autres, pourront informer la population et leurs effectifs du danger. Les services maritimes et aériens seront également informés des alertes.

Une firme est recherchée pour la mise en place de l’infrastructure informatique. Le système doit être compatible avec les autres écosystèmes et canaux de communication. Les soumissionnaires ont jusqu’au 19 décembre pour se manifester. Ce projet devrait coûter plus de Rs 35 millions.

Le NDRRMC a adopté le Common Alerting Protocol pour que les informations soient disponibles sur les smartphones. Les alertes seront envoyées aux stations de relais pour les mobiles. Pour ce faire, la technologie Cell Broadcast sera utilisée.

L’information sera communiquée avec des détails sur l’impact et la durée des catastrophes naturelles ou du mauvais temps. Le système va également permettre de savoir si le correspondant a lu l’alerte.

Outre le NDRRMC, la météo, la police, les pompiers, entre autres, joueront également le rôle de lanceurs d’alertes. Ce système sera complémentaire aux applications mobiles qui avertiront la population à Maurice, Rodrigues, Agalega et St-Brandon. C’est d’ailleurs le système préconisé par l’Organisation mondiale de la météorologie.

Saison des pluies: les drains en partie nettoyés

Aménagement de drains, en avril, à Verdun. Plusieurs régions en seront également pourvues.

La période des pluies approche. Et avec elle, les craintes que certains villages soient une fois de plus inondés. Surtout chez les habitants de L’Amitié, Fond-du-Sac, Grand-Baie, Baie-du-Tombeau, Poste-de-Flacq, Montagne-Blanche, Petite-Rivière, Bambous, Canal-Dayot ou encore Vallée-des-Prêtres, qui ont été directement touchés par la montée des eaux en février. En prévision, les autorités font ressortir que le nettoyage des drains a été fait en partie.

«Le dernier nettoyage a été fait en mars. Nous avons procédé à une clean up campaign notamment en ôtant les buissons et les mauvaises herbes qui poussent normalement à ces endroits», détaille Sharvanand Ramkaun, secrétaire parlementaire privé (PPS). D’expliquer qu’en décembre, il y aura un deuxième exercice car «pendant ce laps de temps, de mauvaises herbes ont poussé et il faut y remédier». Quid de l’aménagement des nouveaux drains ? L’on explique que plusieurs endroits sont actuellement en chantier. Notamment dans le Nord, à Arsenal et Pamplemousses, indique le PPS.

Le plus gros du travail reste à venir, cependant, à Fond-du-Sac. «Le Design Report a déjà été soumis, dit Sharvanand Ramkaun. Nous avons lancé l’avis de compulsory acquisition pour quelques terrains. D’ici trois mois, le projet devrait prendre forme

Entre-temps, le National Disaster Risk Reduction and Management Centre procède à la formation de plusieurs habitants dans de nombreuses régions. Ils seront ainsi préparés à toute éventualité en cas de grosses averses.