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Paris SG: Cavani, pas à la fête

22 octobre 2018, 19:13

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Paris SG: Cavani, pas à la fête

Il va retrouver son ancienne équipe, Naples, mais n’est pas à la fête avec son club actuel, le PSG: l’Uruguayen Edinson Cavani est l’un des seuls motifs d’inquiétude de la formation parisienne, à l’heure d’une confrontation cruciale en Ligue des champions mercredi.

- Loin de ses standards -

Cinq buts en sept matches de Ligue 1, plus 1 en 2 matches de Ligue des champions: les statistiques sont plus que correctes pour un avant-centre. Mais Edinson Cavani a plutôt l’habitude de tourner autour d’un but par match depuis qu’il évolue à la pointe de l’attaque parisienne, après le départ de Zlatan Ibrahimovic à l’été 2016.

Surtout, il traverse une passe un peu compliquée, en décalage avec ce PSG flamboyant qui tourne à 3,7 buts par match. Remplacé au bout de 40 minutes contre Lyon après l’exclusion de Presnel Kimpembe juste avant la trêve, il a raté un but tout fait face à Amiens samedi, ce qui n’est vraiment pas dans ses habitudes.

Et dans le jeu, il peine à combiner avec les deux autres larrons de la 'MCN', Neymar et Kylian Mbappé, qui ont tous les deux déjà marqué plus que lui: 11 buts et 4 passes décisives en 10 matches pour le Brésilien, 11 buts et 3 passes décisives en 8 matches pour le Français.

«Le problème du PSG aujourd’hui, le seul problème, c’est Cavani», a estimé dimanche le champion du monde 1998 Bixente Lizarazu, sur TF1. L’Uruguayen, sous contrat jusque 2020 à Paris, est «le meilleur buteur de l’histoire du PSG, mais depuis le début de la saison on voit qu’il y a ce duo Neymar-Mbappé qui est en train de s’installer», alors qu''Edi' est «un peu sorti du jeu».

- «Un joueur super important» -

Interrogé vendredi sur la méforme de son avant-centre, l’entraîneur allemand Thomas Tuchel avait pris la défense de son «buteur N.1». «Bien sûr, Kylian et Ney ont bien joué contre Lyon et quand nous avons changé, j’ai pris une décision très dure pour Edi. Mais c’est un top, top, top professionnel, un joueur super important pour le PSG. Il est notre buteur N.1 et c’est pour ça que c’est une situation qu’il n’aime pas.»

Le 'Matador', qui avait brisé le coeur des supporters napolitains quand il avait rallié Paris en 2013 contre 64 millions d’euros, revient d’une blessure contractée à la fin d’une Coupe du monde de haut vol pour lui. Il apparaît aussi isolé au sein du vestiaire parisien, depuis les départs de son ami Javier Pastore, de Yuri Berchiche et de Giovani Lo Celso cet été.

Est-ce la raison de son spleen, qui se traduit aussi par une activité défensive moins saignante que les saisons précédentes? «Il est toujours motivé, il n’a pas besoin de jouer contre Naples pour ça», a assuré à l’AFP son ancien coéquipier Maxwell, désormais chargé du lien entre l’effectif et la direction sportive du PSG.

«Il a faim de but, envie de tout donner sur le terrain», poursuit le Brésilien en marge d’un évènement promotionnel organisé par un sponsor de la Ligue des champions, Nissan. «Pour tous les joueurs, affronter Naples au Parc des Princes, c’est une motivation extraordinaire donc il n’y a pas de problème particulier pour ça».

Une grande prestation contre son ancienne équipe, à qui il ne manque jamais une occasion de témoigner son affection, lui permettrait de renouer le fil de sa carrière parisienne. Mais si la disette de l’Uruguayen venait à se prolonger, le «seul problème» du PSG pourrait commencer à devenir encombrant.