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Viol «oral»: «Mo pa ti anvi fer sa mwa. Linn fors mwa. Linn bat mwa…»

14 octobre 2018, 11:03

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Viol «oral»: «Mo pa ti anvi fer sa mwa. Linn fors mwa. Linn bat mwa…»

Il l’aurait forcé à faire «des choses» inavouables ou presque. Poussé à bout, humilié, Tamish, a fini par porter plainte contre cet ami qui ne lui voulait pas que du bien. Récit.

«Mo pa ti anvi fer sa mwa. Linn fors mwa. Linn bat mwa…» Tamish (prénom d’emprunt) est dans tous ses états. Le jeune homme de 20 ans, domicilié à Ste-Croix, a relaté sa mésaventure à ses proches mais également à la police durant la semaine écoulée. Il allègue qu’un «ami» l’aurait forcé à faire des «choses» contre son gré.

Tamish, coiffeur, explique que l’homme en question était un client régulier et qu’ils se sont, au fil du temps, liés d’amitié. À tel point qu’il aurait accepté de lui filer un coup de main lorsque celui-ci a entrepris des travaux de construction chez lui. «Monn al ed li poz blok…»

«Li ti paret korek.»

Mais les choses ont pris une tout autre tournure. Selon les dires de Tamish, l’ami, âgé de 27 ans, se serait transformé en pervers, l’obligeant à lui procurer du plaisir «oralement» et ce à plusieurs reprises. Tout en le filmant. «Sak fwa li dir mwa vini. Kan mo pa rod alé, li dir li pou met sa lor Facebook. Mo ti pé per…» Il ajoute qu’il ne s’est pas méfié de lui au départ, l’homme en question étant père de famille. «Li ti paret korek.»

«Li finn mem bat mwa pou ki mo fer ‘sa’ ek li», relate Tamish, qui estime avoir été victime de viol oral à plusieurs reprises. «Il avait tout planifié et placé des caméras cachées. Il m’a filmé à mon insu et m’a dit que je devais me plier à ses exigences si je ne voulais pas que ces scènes intimes ne soient dévoilées.»

Puis il a craqué. «J’ai honte en repensant à ce qu’il m’a obligé à faire.» Tamish a alors tout avoué à sa famille et a porté plainte au poste de police d’Abercrombie.

Depuis, il n’a plus de nouvelles de «l’ami-ennemi» et a préféré changer de numéro de téléphone. «Mo répitasion finn gaté dan landrwa… mo gagn extra onté pou mars lor simé.»

Le suspect, que nous avons essayé de contacter au téléphone, est resté injoignable.