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Mort suspecte à l’hôpital de Flacq: les proches de Nitish Koonjul dans le flou

3 octobre 2018, 08:15

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Mort suspecte à l’hôpital de Flacq: les proches de Nitish Koonjul dans le flou

Ils sont sans réponse. Les proches de Nitish Koonjul, âgé de 27 ans, ne comprennent pas comment ce dernier a succombé à une fièvre, dimanche, à l’hôpital de Flacq. Le jeune homme, âgé de 27 ans, y était admis aux soins intensifs. Ses proches soupçonnent qu’il aurait été victime d’une négligence médicale et serait décédé après une injection d’antibiotique.

Nitish Koonjul, qui était employé sur un bateau de croisière et habitait Amaury, s’était rendu à l’hôpital de Flacq le 12 septembre après avoir contracté la fièvre. Mais il a sombré dans le coma avant de rendre l’âme.  «Tou lé zour dokter dir mo garson pou byen zot inn anbet mwa. Mé linn fini alé», se lamente Vimla la mère de Nitish Koonjul. Elle arrive difficilement à accepter la perte subite de son fils parti à la fleur de l’âge. 

Le jeune homme qui respirait la joie de vivre avait des projets plein la tête et devait se marier en décembre prochain. Ils ont retenu les services d’un avocat pour décider de la marche à suivre. «Pour nous c’est vraiment choquant que Nitish, qui n’a jamais eu des problèmes de santé et ne suit aucun traitement à l’hôpital, décède d’un coup», raconte, pour sa part, sa sœur de 24 ans.  

Du côté du ministère de la Santé, on réfute catégoriquement que le décès du jeune homme est dû à une injection d’antibiotique. Selon un officier de la cellule de communication de ce ministère, il n’y a pas eu de négligence dans cette affaire. «Le patient en question présentait plusieurs pathologies. Il est décédé suite à une embolie pulmonaire. C’est la cause du décès. D’ailleurs, le patient a fait un arrêt cardiaque. Vu son état sérieux, il a été pris en charge tout de suite à l’hôpital et tous les soins nécessaires lui ont été prodigués. Le protocole a été respecté. Il avait une pneumonie sévère, accompagnée de forte fièvre», explique l’officier. 

L’officier dément que le patient a succombe à un choc analeptique dû à des injections.