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Basket: une occasion en or pour les Françaises d’intégrer le dernier carré

27 septembre 2018, 22:17

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Basket: une occasion en or pour les Françaises d’intégrer le dernier carré

Une occasion en or: les basketteuses françaises ont une belle opportunité d’intégrer le dernier carré du Championnat du monde à Tenerife (Espagne), en affrontant la Belgique en quart de finale, une équipe à sa portée à condition d’afficher plus de constance.

A l’évocation de la Belgique comme adversaire, la sélectionneuse de l’équipe de France Valérie Garnier a eu comme un doute: «Je ne sais pas si je les ai déjà affrontées depuis que je suis à la tête de l’équipe», a glissé la coach des Bleues après le barrage remporté contre la Turquie (78-61).

Si les deux équipes se sont rencontrées à 34 reprises, la dernière fois remonte à 2011 (en amical avec une victoire française 84-59), du temps des Braqueuses et avec Pierre Vincent comme sélectionneur, Garnier n’arrivant qu’à l’été 2013.

«La Belgique, ce n’est pas forcément une équipe que l’on connait très très bien. On ne les a pas joué très souvent», reconnait la capitaine des Bleues, Endy Miyem, après son match réussi contre la Turquie (18 points), s’en remettant au staff technique pour préparer la rencontre.

Depuis 2011, de l’eau a coulé: les Françaises sont devenues vice-championnes olympiques à Londres en 2012 et sont montées sur les trois podiums européens suivants, à chaque fois en argent. Une «boîte» que les Belges ont touché pour la première fois l’an passé, une troisième place et une dynamique sur laquelle elle semble surfer aux Canaries.

- Le défi Ann Wauters -

Le parcours de la Belgique n’a toutefois pas été linéaire, avec notamment un revers de deux points contre le Japon (77-75) dans leur deuxième match de groupe. Mais elles se sont surtout offert le scalp de l’Espagne sur le dernier match (72-63), ce qui a permis aux hôtes ibériques, championne d’Europe en titre, d’éviter la première place et la moitié de tableau des Américaines.

«Ça fait très longtemps que la France n’a plus joué la Belgique. Par contre, on connait bien leurs joueuses, parce qu’on les rencontre dans les compétitions européennes en club ou parce qu’elles participent au championnat français», souligne Valérie Garnier.

Joueuse emblématique de la Belgique qui a activement participé à son premier podium international en 2017, Ann Wauters a été moins en vue depuis le début de la compétition aux Canaries mais cristallise encore les craintes françaises.

«La Grèce, quand elle joue la France, c’est un grand rendez-vous et on voit ce qu’elle peut faire avec Evanthia Maltsi par rapport aux autres matches. Je pense que Ann Wauters, elle, va trouver les ressources pour être présente sur ce match», indique la sélectionneuse des Bleues, qui loue la «force, l’énergie et la confiance» que la joueuse de 37 ans apporte à son équipe.

Les Françaises ont connu un Mondial fait de hauts et de bas jusqu’à présent à Tenerife, proposant de très bonnes séquences comme le premier quart-temps contre le Canada mais aussi des trous d’air, qui ont relancé leurs adversaires.

«On a une équipe jeune, qui manque d’expérience. Notre progrès, plus on avance dans la compétition, c’est de contrôler les détails: regarder ce qui se passe au chronomètre, combien de secondes de possession il reste, quelle joueuse a des fautes, sur qui on peut jouer», estime Garnier.

Le quart de finale contre la Belgique constituera un bon test, avant une éventuelle demi-finale où les invincibles Américaines, opposées aux Nigérianes, devraient se trouver sur le chemin des Bleues.