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Deuxième trimestre: la consommation, moteur de la croissance

24 août 2018, 13:20

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Deuxième trimestre: la consommation, moteur de la croissance

Bilans financiers des entreprises, croissance économique, la réserve en devises étrangères ou encore commerce… Ce sont là autant de facteurs qui ont progressé lors de la première partie de l’année. Toutefois, on note une baisse dans les exportations et l’investissement du privé (voir chiffres ci-dessous).

Selon la direction de la banque, l’économie se porte bien et a réalisé une progression appréciable durant la première partie de l’année. La Banque centrale mise ainsi sur un taux de croissance de 4,0 % pour 2018, et se réjouit que les bilans financiers publiés récemment par les compagnies soient relativement positifs. D’ailleurs, les principaux indicateurs macroéconomiques sont au vert. L’inflation est sur une courbe descendante, de même que le taux de chômage. Par ailleurs, les réserves brutes en devises étrangères ont atteint un niveau record.

Au premier trimestre, la croissance économique du pays a été de 3,6 %, soit une performance plus élevée que le taux de 3,3 % enregistré au dernier trimestre 2017. Le secteur financier, le commerce et la construction sont actuellement les principaux vecteurs de croissance. Les dépenses de consommation ont augmenté de 2,6 % au dernier trimestre 2017 et de 3,5 % au premier trimestre 2018 et elles devraient continuer à soutenir la croissance du pays. Seule ombre au tableau, selon le gouverneur de la Banque centrale, Yandranuth Googoolye, demeure le niveau des exportations et l’investissement privé. Celui-ci devrait se contracter de 3,6 % cette année, comparé à une croissance de 7,3 % en 2017.

Au chapitre de l’inflation, le taux a chuté de 5,0 % en mars et avril, à 4,7 % en mai, puis à 4,3 % en juin et 4,0 % en juillet et devrait descendre à 3,5 % d’ici la fin de 2018. Même sur le plan du chômage, les signaux sont positifs avec un taux de 7,3 % au premier trimestre 2018, comparé à 7,6 % au premier trimestre 2017. Sur cette tendance, le taux de chômage devrait chuter à 6,9 % cette année, explique le gouverneur de la Banque centrale. Ce serait ainsi la première fois, depuis 2001, que les chiffres du chômage descendent sous la barre des 7 %.

Le montant des réserves en devises étrangères (qui permet au pays de se protéger contre les chocs extérieurs) a augmenté de Rs 208 milliards à fin mars à Rs 222 milliards à fin juillet. Soit l’équivalent de 10,7 mois d’importation, contre 10 mois fin mars.

D’autre part, le crédit accordé par les banques au secteur privé a augmenté de 9,9 % en un an, selon les données disponibles à la fin de juin 2018. Les banques ont continué à financer tous les secteurs de l’économie. Le niveau de prêts non performants dans les banques se situe aux alentours de 6,5 % (à fin juin 2018), en baisse comparé à 7,1 % en juin 2017. Par ailleurs depuis novembre dernier, la Banque centrale a mis en place le LCR (liquidity coverage ratio) sous les normes de Bâle III. Le LCR vise à promouvoir la résilience à court terme des banques, en tenant compte de leur liquidity risk profile et de s’assurer qu’elles disposent de suffisamment d’actifs liquides de haute qualité pour survivre à un significant stress scenario.