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Asvin Bhoyroo, la désillusion

28 juillet 2018, 11:42

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Asvin Bhoyroo, la désillusion

Il avait le statut de «Star Witness» et a fait des dépositions fracassantes. Mais la Commission a vite déchanté au vue des nombreuses missions non-fructueuses menées à la suite de ses renseignements. Mais la Commission n’a pas pour autant négligé les dires d’Asvin Bhoyroo. Elle affirme avoir déjà commencé un travail de vérification mais qu’elle recommande une enquête plus poussée sur la personne du dénonciateur, surtout après que le colis de 8kg qu’il avait remis à la commission s’est révélé être du ciment au lieu de la drogue, comme il l’avait prétendu. Celui-ci travaillait pour le compte du trafiquant Curly Chowrimoootoo. Mais au-delà des dénonciations d’Asvin Bhoyroo, la Commission veut savoir pourquoi l’Adsu avait mené une perquisition chez ce témoin qui était censé être protégé. Elle demande donc une investigation autour des agissements de la police.

Trafiquants

Siddick Islam incrimine un ancien Attorney General

Il a dénoncé des limiers de l’Adsu, des surveillants de prison mais aussi….un ancien Attorney General à qui il aurait donné la somme de Rs 250 000 pour que ce dernier intercède en sa faveur auprès du magistrat devant lui donner une caution. C’est ce que Siddick Islam aurait dit devant la Commission drogue. Mais ses dires auraient aussi permis à la Commission d’établir un lien entre Khalill Ramoly, le policier Goolamgouse, Nasera Vravra, Jalill-Ur-Rahman Baccar, l’oncle de celle-ci qui est aussi l’épouse de Siddick Islam et Shahebzada Azaree. La Commission demande à ce que ces personnes soient sous surveillance et soumises à des enquêtes.

Peroumal Veeren – Le Parrain

Il opère son réseau de drogue derrière les barreaux où il a été condamné à 27 ans de prison. Le 18 novembre 2016, la commission de pourvoie en grâce a fait réduire sa sentence, ce que note la Commission drogue «avec surprise». La Commission dit avoir obtenu une copie du carnet du trafiquant qui était comme une boîte de Pandore avec des numéros de contacts locaux et internationaux. L’instance demande aux autorités concernées de scruter dans les moindres détails  ce précieux carnet. Ce qui permettrait de démanteler plusieurs réseaux de drogue. La Commission dit noter qu’il a donné le nom du Premier ministre comme financier de trafic de drogue mais qu’il n’a jamais pu soutenir ses dires. La Commission avance qu’elle a des raisons de croire qu’il y a eu un complot pour ternir l’image du Premier ministre.

Sada Curpen et sa façade

La Commission dit avoir confronté Sada Curpen aux dires de Tisha Shamloll et qu’elle a des raisons de conclure que ce dernier ne dit pas toute la vérité au sujet de son financement à Raouf Gulbul pour les élections de 2014. L’instance dit recommander une enquête approfondie sur le «business» de Sada Curpen qui pourrait n’être qu’une façade pour blanchir de l’argent.